Il était une fois.

Ghost of a Tale, développé par SeithCG (Lionel Gallat) et écrit par Paul Gardner, est un jeu d'aventure où l'on prend le contrôle de Tilo, une petite souris barde, qui finit par être emprisonnée dans une prison pour rats. Peut-il s'échapper et sauver sa femme ? Ghost of a Tale est, sans aucun doute, un univers avec sa propre « tradition ». Une histoire pleine de nuances, de souvenirs, de données, de dates, d'événements, de vies, de sentiments, de sentiments, d'amour, de haine, de guerre, de paix, de mort, de vie, de folie, de rêves et, surtout, d'espoir. Tilo n'est pas seul dans cette aventure, pour sauver sa femme Merra, il devra rencontrer et aider d'autres êtres pour pouvoir se frayer un chemin à travers les rats imposants qui n'hésiteront pas à se déchaîner sur un prisonnier évadé comme lui. Mais comment tout commence-t-il ? L'histoire nous placera avec Tilo en prison et le jeu nous donnera les premiers détails du passé orageux que cette terre a dû subir à cause de la guerre de la flamme verte. Merra n'est pas avec nous et on ne sait pas où elle est, vous allez devoir aider Tilo à s'échapper, mais, une fois libre, que faire ensuite ? Des alliances, et voici l'essentiel du problème. Nous découvrirons que le drame personnel de Tilo ne sera pas le seul, tout le monde souffre pour une raison quelconque et différents personnages nous aideront à mesure que nous les aidons. Des personnages charismatiques, drôles, tendres, méfiants, bref: vivants. Dans le jeu, nous pouvons nous voir identifiés à certains personnages et situations, ainsi que voir la société représentée sous de multiples aspects, bien qu'elle soit davantage tournée vers quelque chose de médiéval. Le passé, le présent et l'avenir de tous les personnages nous permet de trouver une raison et cette motivation ajouté à la détermination de Tilo, nous fera trouver la vérité parmi tant de mensonges et de demi-vérités.

Le «savoir» de Ghost of a Tale est fascinant. Nous nous sommes arrêtés pour lire chaque texte, chaque poème et chaque chanson pour comprendre cet univers d'êtres anthropomorphes. Vous pourriez jouer et tout parcourir pour aller jusqu'au bout, laissant le titre comme s'il ne s'agissait que d'un jeu de furtivité et de ruse, mais vous manqueriez la chose la plus importante à propos de ce grand travail. La petite partie négative de cette section a été, malheureusement, la fin , ce qui vous laisse trop envie de plus, et nous pouvons espérons que nous passerons pas longtemps à en savoir plus sur Tilo ou d'autres personnages. Le gameplay dans Ghost of a Tale n'est pas compliqué : furtivité + ruse. Au début, nous ne pouvons nous cacher que dans de petits endroits et échapper aux redoutables rats. Avec le temps et suffisamment d'exploration dans la forteresse des hautes ruines, nous pouvons obtenir différents costumes qui nous donneront de nouvelles propriétés, comme courir plus vite, résister au poison ou se faire passer pour une nouvelle recrue de rat très courte. Bien que les choses deviennent un peu plus faciles lorsque nous avons l'armure de rat et que nous l'avons modifiée pour aller plus vite avec elle, après avoir aidé certains personnages, la vérité est que, surtout au début, cela peut être un petit défi de s'échapper et de ne pas être vus par tant de rats. Au moins ils nous laissent en tension, même si ce n'est pas non plus un défi impossible. Explorez pour trouver des objets, brûlez les bannières du gouvernement qui opprime les rats, aidez les autres à gagner des améliorations et des récompenses, augmentez de niveau pour plus de vie et d'endurance. C'est le gameplay de Ghost of a Tale, en particulier l'exploration est la clé. La carte n'est pas très grande, mais elle est incroyablement riche en emplacements, grâce au fait qu'elle est une carte connectée à la fois dans chaque plan et verticalement. Au fur et à mesure que nous avancerons et obtiendrons certaines clés, nous découvrirons des passages qui nous mèneront et nous connecteront avec d'autres domaines que, pour arriver auparavant, nous devions beaucoup faire de détour, par exemple. Le passage du temps affectera certains éléments et, selon l'heure de la journée, différentes scènes et objets peuvent se produire ou apparaître dans le jeu, tout un détail.

Une adaptation réussie.

Le gameplay est une réussite, ce n'est pas de l'action, c'est d'éviter l'action et, surtout, d'explorer chaque recoin pour trouver tout ce dont nous pouvons avoir besoin pour atteindre notre objectif, qu'il soit principal ou secondaire, et réaliser ces missions sera hautement recommandé. Jouer à Ghost of a Tale, c'est se détendre, s'arrêter pour regarder et découvrir des recoins cachés que vous n'aviez pas vus auparavant et recommencer. Comment ça marche sur PlayStation 4 ? À première vue, vous ne devineriez jamais que Ghost of a Tale est un jeu développé par une seule personne en raison de ses graphismes. Les visuels sont à couper le souffle, avec des environnements extrêmement détaillés et un protagoniste incroyablement bien animé. Le jeu est tellement magnifique que la PS4 peut à peine gérer l'affichage, ce qui entraîne un framerate quelque peu incohérent, surtout lorsqu'il y a beaucoup de personnages à l'écran. Cependant, nous faisons face à un très bon travail d'ensemble et nous pourrons nous déplacer d'une zone à l'autre sans aucun problème, même si parfois, dans de très petits endroits, nous aurons certains problèmes avec la caméra. Nous verrons bien sûr des apparitions soudaines de certains objets ou lumières dues au popping , mais étant un titre où nous n'aurons pas toujours à aller en pleine action, ces transitions n'affecteront pas du tout notre gameplay.

Ghost of a Tale apporte un mode photo, un mécanisme qui n'existait pas dans les premières versions du jeu sur PC. Prendre des clichés différents en fonction de l'heure de la journée dans le même décor est tout simplement fantastique. La bande originale de Ghost of a Tale ne peut pas vous laisser indifférent, cette partie de l'œuvre, réalisée par Jérémie Peña, nous emmènera par chaque note à chaque situation dans laquelle nous nous trouvons. Nous pouvons trouver 35 morceaux différents pendant que nous jouons, et avec chacun d'entre eux, nos âmes seront remplies. Une musique profonde, triste, mélancolique, craintive et situationnelle comme nous n'en avons pas entendu depuis longtemps. Dans ce titre on ne trouvera pas de conversations doublées,  mais dans tout le reste, de la musique au son ambiant, créé par Nicolas Titeux, c'est incroyablement réussi, le genre que vous allez vouloir acheter l'album complet. Traduit en français , le jeu nous offrira environ 15 heures d'aventure, en fonction de nos capacités et du nombre de missions secondaires que nous souhaitons accomplir. A noter qu'en voyant le logo Mindscape sur la couverture vous pourriez penser à un retour de l'éditeur français mais il n'en est rien. C'est l'ancienne filiale Mindscape B.V qui officie désormais.