La version Preview nous avait prévenu : Ratchet se tournait à fond vers l'action et réutilisait une base technique très similaire au troisième volet. Eh bien le titre final confirme les impressions et la tournure Dark du jeu, une constante à la mode actuellement et qui est plus nuisible qu'efficace pour bon nombre de séries. Enfin passons et retournons sur les cartes de Gladiator. Le premier niveau donne le LA : Paf pif pouf, on fait le ménage et on élimine tous les ennemis présents. Pour l'occasion Ratchet est désormais équipé d'une combinaison spatiale et d'un armement colossal. Clank n'est pas vraiment présent, Ratchet s'étant alloué les services au sol de robots plus costauds. C'est tout ? Oui pas de recherche ni rien, de l'action basique, pas innovante pour un sou.

Pour tenter de varier une action qui s'annonce très monotone (et elle l'est), vous pourrez piloter toutes sortes d'engin bizarres et visiter plusieurs planètes de la galaxie. Le jeu peut se jouer en écran splitté jusqu'à quatre, et à huit sur le PSNet ou en LAN (avec 2 consoles reliées). Il est possible de choisir de former des équipes ou de jouer chacun pour soi. Notons également un mode co-opération jouable à deux. Pourtant Ratchet a du mal à nous séduire. Sur le plan technique le jeu n'a pas vraiment bougé et d'aucuns pourraient parler de recyclage facile. 4 épisodes en 3 ans, c'est peut être trop, surtout si on ne s'en donne pas les moyens, le jeu étant répétitif, et plutôt appauvri au niveau de son gameplay. Bref Ratchet Gladiator conclut la série PS2 avec déception. Malgré une jouabilité efficace et une bande son honnête, peut être faut-il passer son tour cette année, surtout si vous attendiez un jeu solide en solo.