Nelson. Voici un prénom pour le moins classique pour un personnage pourtant très singulier. Mais qui est-il vraiment ? Un diablotin orange absolument insupportable. Dans la plus pure tradition des strips comics, la BD contient une foule de gags souvent très loufoques ou se moquant de situations quotidiennes. Et avec Nelson, le moindre petit détail peut engendrer une catastrophe. Surtout quand Julie tente pour la Xème fois de passer son permis de conduire et que Nelson décide de l'accompagner. Ou bien encore quand il lui rajoute des photos très compromettantes lors d'une présentation professionnelle de la plus haute importance. Mais Nelson a de la concurrence dans le domaine de la gaffe, celle de Floyd, un labrador pour le moins empoté. La pauvre Julie ne peut pas compter sur un cadre professionnel plus adapté : Nelson adore l'accompagner au bureau et semer la zizanie, en particulier avec Hubert, un collègue très influençable, et qui multipliera les moments gênants. Toutefois, ce tome 17 apporte un certain renouveau à l'intrigue, puisque des extra-terrestres ont décidé de visiter la Terre et de kidnapper un humain pour le ramener chez eux. Forcément, ils trouveront sur leur route Nelson, qui va se comporter comme un gougnafier et semer la zizanie à bord du vaisseau spécial. Il sera expulsé manu militari des lieux, et les petits hommes verts quitteront la planète à la recherche d'une planète un peu plus avancée. Il est évident que Nelson et Floyd n'étaient pas des dignes représentants ...

Du côté de la mise en page, on retrouve des planches de trois ou quatre cases, là encore une norme assez récurrente dans le genre (Garfield, Grimmy, etc). Le design s'avère simple et limpide, l'idéal pour ce genre de séries en somme, surtout que son univers est suffisamment rassembleur pour séduire un large public, de même que le récit est aisé à suivre. À ce jour, Nelson a déjà vécu près de 3.900 strips.