Splinter Cell Conviction Plate-forme : Xbox 360 Date de sortie : 15 Avril 2010 Editeur : Développeur : Genre : Action Multijoueur : Oui Jouable via Internet : Oui Test par Nic0078.5/10 Après quatre ans d'absence, l'agent Fisher marque enfin son retour sur consoles. Changement d'approche.Cet opus de Splinter Cell se situe plusieurs années après la fin du volet Double Agent, où Sam Fisher avait du infiltrer un groupe terroriste, une opération pour le moins délicate et qui s'était traduite par la perte de nombreux proches de l'agent. Pire, Sam avait du tuer de ses propres mains son ami Lambert (la personne avec qui vous communiquiez par radio dans les précédents opus), afin de ne pas griller sa couverture. Si vous n'aviez pas terminé Splinter Cell 4, une longue cinématique vous permettra de vous mettre dans le bain. La fille de Sam a été tuée, et Fisher n'a désormais plus qu'une idée en tête : assouvir sa vengeance et éliminer les investigateurs de ce crime. Sam a d'ailleurs quitter l'agence gouvernementale Third Echelon pour se focaliser sur son seul objectif. Dans ce volet, la situation apparaît encore plus préoccupante et jamais Fisher n'a dégagé autant de noirceur. Quand il va apprendre que les personnes responsables de la mort de sa fille projettent de lancer une attaque terroriste majeure à Washington D.C., l'agent Fisher va reprendre du service. Et seule Grimsdottir semble être encore une personne de confiance, Echelon 3 ayant vraisemblablement basculé du côté obscur ... La campagne solo du jeu s'avère très captivante, et aucun écran de chargement n'apparait durant la partie, ces derniers étant en réalité dissimulés derrière les cinématiques. Débarassé de tous ses gadgets ou presque, Fisher bouge très rapidement, et semble d'ailleurs plus souple que le Prince de Perse ! Naturellement, pour demeurer discret, il faudra toujours surprendre sa proie, et ne pas hésiter à se confondre dans l'ombre avant d'attaquer. Comme à l'accoutumée, il faudra déterminer si vous êtes bien camouflé ou non. Si c'est le cas, l'image sera en noir et blanc, à l'ancienne. Quant au degré sonore que vous produisez en vous déplaçant, vous ne pourrez pas le déterminer avec une simple jauge, mais il faudra utiliser un antique sonar pour repérer ses ennemis. L'ennui, c'est quand vous bouger, l'image devient terriblement brouillée. Le système de couverture a également quelque peu évolué et se révèle très efficace, offrant un gameplay pour le moins prenant. Si vous êtes repéré par un garde, votre dernière position connue sera enregistrée et visible à l'écran (laissant apparaître un fantôme de Fisher). La nouvelle option d'exécution offre une meilleure accessibilité de l'ensemble (il est possible de marquer les ennemis avant de passer l'action), et toutes les améliorations de ce cinquième opus seront brièvement expliquées dans le tutoriel. La campagne demeure cependant malheureusement très courte, car vous finirez l'aventure en seulement cinq heures. C'est faible pour un jeu de ce genre. Un titre complet.Fort heureusement, Splinter Cell Conviction comporte de multiples modes annexes. Si vous êtes un joueur solo, forcément vous trouverez peut être à redire, mais il y a de quoi faire sur le disque. L'option co-opération (en écran splitté, en lan ou en ligne) vous met dans la peau des agents Archer (Third Echelon) et Ketrel (Russian Voron), et est une sorte de prologue à l'aventure principale. Ce mode se révèle particulièrement intéressant et reprend pratiquement tous les mouvements du jeu solo. Mais si un personnage de votre équipe se fait tuer, c'est la fin de partie pour les deux agents. Cette campagne dure elle aussi environ cinq heures. Autres modes présents, Hunter vous propose de tuer une pléthore d'ennemis dans différents stages se succédant, Infiltration reprend le même concept mais avec des alarmes lasers très puissantes (et la fin de partie si vous êtes repéré), tandis que Last Stand proposera de protéger un générateur des assauts des adversaires. VERDICT-Splinter Cell Conviction tranche assez nettement avec ses prédécesseurs. Certes, on retrouve toujours Sam Fisher, et les aspects géopolitiques si chers aux titres labellisés Tom Clancy, mais le concept a beaucoup évolué, tournant davantage vers l'action brutale de certaines productions américaines, sentiment renforcée par la simplification des mécanismes de jeu. Cependant, en difficulté réaliste, le jeu conserve son caractère et un mode coopération offrant des parties d'un rare dynamisme. La réalisation est séduisante et le package global impressionne. Le joueur solitaire (ou fan pur et dur d'infiltration) pourra quant à lui descendre la note d'un point et demi, faute d'une campagne solo plus longue. |