Les cavaliers de l’apocalypse sont des créatures bibliques. Ils sont quatre avec pour mission de tourmenter et torturer les humains. En gros, on a connu plus sympathiques…  Mais ce sont des p’tits joueurs face à nos cavaliers de l’apocadispe. Certes ils ne sont que trois, âgés de 6 ou 7 ans, et hauts comme trois pommes… mais ils ont un potentiel de bêtises impressionnant, limite abyssal ! Quelle que soit la situation, aussi banale soit elle, ça dégénère. Une ballade en forêt ? Ils se perdent, se fracassent la tête ou sont poursuivis par un ours. Un cours de dessin ? Ils mettent leur prof en transe et se fracassent encore. Une descente en toboggan en plein hiver ? Ils restent collés dessus et ridiculisent tous les artisans du coin. Ils trouvent les sujets des prochaines interros ? Ils frôlent la prison et fracassent les profs et les flics. Ils se perdent, se fracassent, pilotent un avion, se fracassent, jouent, se fracassent, mentent, … Vous l’avez compris ils se fracassent souvent !  On ne compte plus les bobos, les KO, les bras et jambes cassés. Sans compter les pertes de neurones, déjà qu’ils n’en ont pas beaucoup au départ…

Dans la bande, c’est surtout Jérôme qui prend très cher à chaque fois ! Ludovic, lui, c’est le chef de bande, l’intello un peu fourbe… enfin, intello, faut relativiser quand même. Le dernier, Olivier, c’est le peureux, celui qui tombe régulièrement malade, un peu le fifils à sa môman !  Et que ce soit dans Spirou ou en album, ces trois gamins nous font hurler de rire ! L’enchaînement de leurs turpitudes est un pur bonheur et les fait rentrer allègrement dans la catégorie tant convoitée des Gaston Lagaffe en herbe. Et même si ce n’est pas sympa, plus ils se fracassent (et ça arrive quasiment à toutes les pages), plus on se marre !