Il était une fois.

Si vous étiez l'une des personnes qui s'inquiétaient du "bug" de l'an 2000 en 1999, Destiny Connect : Tick-Tock Travelers raconte ce qui aurait pu se passer à travers les yeux d'un enfant. La ville de Clocknee célèbre le tournant du millénaire lorsque, tout à coup, des machines attaquent et tout le monde s'arrête sur place. Le temps s'est arrêté et c'est à la jeune Sherry, à son ami Pegreo et à la mystérieuse machine dans la cave de Sherry de sauver la ville de son destin. Bien que les humains semblent être en pause indéfiniment, les machines ont pris vie et sont déterminés à détruire Clocknee. Heureusement, Sherry se fait rapidement une amie, un robot qu'elle découvre dans sa maison avec un téléphone qui sonne dans son ventre et qui la relie à son créateur qui lui est étranger. Sherry est une jeune femme qui a beaucoup de caractère et qui semble voir à travers toutes les excuses que les adultes trouvent. Sa mère semble très apathique au fait que son père n'est jamais là, mais cela dérange évidemment Sherry davantage. Lorsque Sherry et Pegreo font équipe avec le robot super mignon, Sherry commence à comprendre pourquoi son père trouve difficile de passer du temps avec elle. Avec l'aide de son ami robot voyageur temporel Isaac et du Dr Cheatstein, Sherry et Pegreo remontent à l'enfance de son père et découvrent ce qui a mené à la catastrophe qui est arrivée à Clocknee. Tout au long de l'histoire, ils voyagent entre 1970 et 1999 tout en tentant de changer le destin mais réalisent rapidement combien cela peut être difficile sans provoquer d'effets secondaires.

Le robot Isaac est un personnage charmant qui prend six formes différentes au combat : gardien, sauveteur, hors-la-loi, champion, samouraï, et une forme finale secrète qui ne peut être découverte qu'en collectionnant certains objets. Dans les séquences de l'histoire et au début de chaque bataille, Isaac prend sa forme standard de gardien où il peut faire beaucoup de dégâts et aussi agir comme un tank. Les autres formes sont déverrouillées au fur et à mesure que vous progressez dans l'histoire et chacune d'elles contiennent un tas de compétences et de traits uniques qui sont disponibles si vous passez à un forme donnée en plein combat. Il est regrettable que lorsque vous sélectionnez une forme pour Isaac celle-ci ne persiste pas entre les batailles parce que c'est ennuyeux d'avoir à regarder l'animation de son changement d'apparence à chaque fois que vous souhaitez passer en revue les forces, les faiblesses et les compétences uniques. Néanmoins, regarder Isaac se battre habillé en cow-boy n'est rien de moins qu'adorable.

Une réalisation mignonne et un challenge absent.

Le monde de Destiny Connect sera nostalgique pour quiconque aurait joué aux JRPG à l’époque de la PS2. En outre, si vous avez déjà regardé le film G-Force, vous remarquerez peut-être une similitude dans l'idée de machines animées qui prennent vie et portent des noms stupides (qui s'apparentent à des monstres dans Dragon Quest), comme un grille-pain appelé Testoasterone. ou un mixer avec des lames sur sa queue appelée Blendemic. Le monde entier donne l'impression qu'il s'agit du récit inventé par un enfant qui se remémore ses aventures ou qui écrit son premier récit, notamment des rencontres avec un super-héros, qui mange des gâteaux pour se régénérer et la nuit s'introduit dans un centre commercial pour enquêter sur une rumeur. La partition musicale est très bien faite avec des pistes orchestrales qui donnent le ton magnifique et la musique de combat vous reste dans la tête pendant des jours. Les batailles de Destiny Connect sont finalement très simples. Il existe une multitude de capacités disponibles parmi les multiples membres du groupe qui vont et viennent, mais dans l'ensemble, il s'agit d'attaques physiques faibles et fortes, de sorts de guérison, de buffs et d'attaques élémentaires standards. Bien qu'il y ait une bonne variété dans les attaques quand il s'agit d'Isaac, il n'y a pas vraiment besoin de les utiliser sur l'ennemi moyen parce que la difficulté vient surtout de s'assurer que vous guérissez presque à chaque tour et que vous tirez profit des trois faiblesses élémentaires. Cela dit, la capacité unique de Pegreo à poser des pièges qui se déclenchent lorsqu'un ennemi utilise une compétence s'avère très plaisante. C'est très amusant d'en mettre un en place et de le déclencher juste avant qu'un ennemi ne soit sur le point de porter un coup mortel. Les compétences requièrent des SP qui doivent être gérées de manière à ce que vous ayez suffisamment de ressources pour guérir et utiliser des attaques élémentaires, ce qui était le plus gros obstacle de l'aventure.

Malheureusement, la durée de la campagne est courte et le monde de Clocknee est relativement petit. Vous voyagez principalement dans les rues principales, les banlieues et les parcs de la pittoresque ville anglaise, avec une étrange aventure loin des rues de l’époque Tudor conquises par la machine. De plus, vous pouvez vous téléporter sur la carte dans la plupart des cas et suivre une flèche jaune jusqu'à votre prochaine destination. L'essentiel des combats ne se déroulent pas dans les donjons mais dans les rues de la ville. Cependant, lorsque vous êtes dans un donjon étrange, vous constaterez qu’ils sont généralement peu inspirés et qu'ils sont remplis de nombreux arrières-plans répétés et de coffres à trésors bien rangés. Ne vous méprenez pas, iIl y a eu une grande créativité dans la construction du monde de Clocknee et il y a quelques points de repère intéressants, mais il n'y a tout simplement pas assez pour vous garder longtemps devant l'écran car vous revenez sans cesse aux mêmes endroits encore et encore simplement pour combattre plus de machines et approfondir l'intrigue. Un autre reproche à formuler au sujet des voyages est que la carte s'affiche dans le coin supérieur droit de l'écran et qu'elle peut être plus ou moins grande mais il n'y a pas d'option pour la rendre translucide, donc quand vous voulez voir plus loin, vous devez bloquer la moitié de l'écran ce qui vous fait souvent tomber sur un ennemi. C'est un concept simple étant donné les centaines de RPG qui l'ont précédé et qui l'ont bien géré.