Dungeon Travelers 2 : The Royal Library & the Monster Seal Plate-forme : PlayStation Vita Date de sortie : 16 Octobre 2015 Editeur : Développeur : Genre : RPG Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0077/10 Dungeon Travelers 2 arrive finalement en Europe. Il était une fois.Développé par Aquaplus, Dungeon Travelers 2 : The Royal Library & the Monster Seal est un spin off de la série To Heart, un jeu d'aventure visual novel pour adultes. Optant pour une approche dungeon RPG, ce titre prend place dans le royaume de Romulea, où des monstres surgissent aux quatre coins du pays et s'attaquent aux hommes. Vous incarnez Fried, un aventurier de la Bibliothèque royale dont la mission est d'arrêter la rébellion. Au début de son odyssée, Fried découvre un sanctuaire détruit, et c'est là que tout bascule. En effet, le personnage ne participe pas directement aux combats, mais est plutôt le mentor d'un groupe de jeunes filles fortement dévêtues (16 au total) qui l'accompagneront dans sa mission pour sauver le monde. Le système de combat au tour par tour et à la première personne, vous met aux prises face à des monstres classiques, mais aussi des filles mutantes qui doivent être scellés dans des grimoires pour contenir la menace démoniaque. Dans ce RPG déjanté, deux phases différentes vous attendent. En ville, nous faisons face à du visual novel tout ce qu'il y a de plus classique, en 2D donc, avec un humour bien présent, et une ambiance assez détendue. Le jeu étant en anglais, quelques problèmes de compréhension peuvent survenir cela étant. Dans les donjons, le titre change d'allure et devient ce que l'on nomme un dungeon crawling. Vous visiterez des environnements générés aléatoirement par la console, et devrez évoluer dans des environnements 3D à la première personne, à l'image de la série Etrian Odyssey (3DS) par exemple. Vaincre les ennemis du donjon génère des Grimoires permettant d’attribuer des bonus aux filles de votre équipe, d’enchanter les armes ou d’obtenir de l’or en les revendant. Chaque fille de l’équipe campe l’une des cinq classes de base, leur permettant ensuite de se spécialiser grâce à plusieurs sous-classes. Une Magicienne peut ainsi devenir une Sorcière, qui se spécialise ensuite en Princesse magique. Chaque sous-classe possède ses propres compétences et armures, permettant ainsi de gérer son équipe jusque dans les moindres détails. Enfin, notez qu'il est possible d'approfondir les relations entre Fried et chaque jeune fille de son équipe. Ses préférées finissent par apparaître plus fréquemment dans les menus. Une réalisation efficace.Dungeon Travelers 2 affiche un graphisme relativement correct. Les scènes de dialogues en 2D sont plutôt réussies, le character design est assez charmant, mais dès que le jeu passe en 3D (dans les donjons), le visuel manque un peu de détails. La prise en main demeure assez classique dans l'ensemble, avec du tour par tour à l'ancienne et une avancée à la première personne. L'écran tactile de la console est utilisé pour rejoindre rapidement les zones déjà explorées. Les déplacements en ville sont également fort limités puisque vous évoluez sur un écran fixe avec bien peu d'options accessibles. Le système de combat se montre très complet, mais la grande répétition des tâches pourrait avoir raison de votre patience, surtout que le titre est intégralement dans la langue de Shakespeare (les doublages sont quant à eux en japonais). La campagne principale se conclut en une vingtaine d'heures, et affiche un challenge beaucoup plus délicat que ses congénères, et une fois l'aventure terminée, vous accéderez à un mode encore plus retors. Bien sur, les quêtes secondaires ne manqueront pas. Côté son, les musiques s'avèrent très mélodiques, et constituent sans aucun doute l'un des points forts du jeu. VERDICT-Dungeon Travelers 2 est un donjon-RPG relativement plaisant. Le gameplay est plutôt efficace, mais le côté fan service très prononcé pourra laisser de côté certains joueurs. La réalisation technique et sonore est également fort convenable pour une production Vita. On pourra par contre regretter l'absence de localisation française, mais c'est devenu coutumier ... |