Dans la deuxième partie nous avons suivi Cleio dans sa carrière de gladiateur. Sous son nom de scène Pardus, il remporte victoire sur victoire. Adriana, aujourd'hui mariée au vieux sénateur Apronio Bibulo, tente de faire libérer son amour d'enfance. Pour y parvenir, elle doit se plonger dans les intrigues de la haute société romaine. Elle contacte Lavinia, l'épouse de son oncle Quintus, qui la présente à l'entourage de l'empereur. Cependant, son oncle veut toujours la punir pour avoir toujours résisté à ses caprices. Julia, la maîtresse de l'empereur Domitien, a un faible pour Adriana et veut à tout prix la libérer de son mariage avec le vieux sénateur. Pendant ce temps, un complot est ourdi pour assassiner l'empereur, mais cela s'avère être un piège pour dénoncer et exiler les opposants. L'empereur, fervent amateur de combats de gladiateurs, souhaite que son gladiateur le plus puissant, Maximus, combatte Cleio. Cela devient une bataille difficile au cours de laquelle Cleio est grièvement blessé. Cependant, grâce à l'intervention de Julia, sa vie est épargnée. Alors que l'attentat contre l'empereur est déjoué, nous nous retrouvons dans la troisième partie.

Dans cette dernière partie, Adriana, en tant qu'épouse du sénateur Bibulo (qui a participé à la conspiration contre l'empereur), est exilée de Rome avec son mari. Cependant, elle refuse de quitter Rome et se cache dans l'espoir de libérer son bien-aimé Cleio. Elle parvient miraculeusement à sauver Cleio, blessé, de l'incendie qui a éclaté dans le « ludus » (l'école des gladiateurs). Mais ensuite, son « méchant » oncle Quintus réapparaît. Il kidnappe Adriana, mais Lucio, le serviteur muet et remplaçant du sénateur impuissant Bibulo, parvient à la sauver juste à temps. Les choses ne se terminent pas bien pour Cleio : il est à nouveau obligé de combattre le redoutable Maximus. L'histoire se termine tragiquement, sans fin heureuse. Bien qu'il n'y ait pas d'intrigue abracadabrante, Trif (Francesco Trifogli, lui-même romain) a écrit un scénario convaincant. Avec des éléments tels que l'éruption du Vésuve, des combats de gladiateurs, des intrigues, des complots et une bonne dose de scènes érotiques, il propose une introduction réaliste à la Rome au 1er siècle après JC. En tout cas, la série respecte mieux le contexte historique que le film Gladiator II. Du moins en ce qui concerne les jeux de gladiateurs, nous n'osons pas commenter les scènes érotiques.  Cette version "Tabou" s'adresse à un public adulte, contrairement à son homologue chez Graph Zeppelin, il y a donc une poignée de pages supplémentaires plus que suggestives mais l'ensemble est quand même beaucoup moins hot que le récent Ulysse chez le même éditeur.