Les années 70 aux États-Unis : Gru a 12 ans et un grand objectif : il veut devenir le plus grand super-vilain du monde et faire partie de l'association de méchants Vicious 6. Mais personne ne peut atteindre un tel objectif seul. Chaque criminel a besoin de soutien et d'aide pour atteindre son objectif. Heureusement, il y a les Minions, qui sont de toute façon à la recherche d'un nouveau maître-vilain à suivre. Mais Gru n'est tout d'abord pas accepté par les Vicious 6, après que ceux-ci ont "viré" leur chef. Lorsqu'il leur vole une pierre avec ses petits amis jaunes, Gru se retrouve soudain l'ennemi juré de tous les méchants. Dans sa fuite, il reçoit soudain l'aide de Wild Knuckles. Gru parviendra-t-il à atteindre ses objectifs ?

C'est encore plus sauvage, encore plus bruyant et encore plus criard dans cette suite du premier film, qui s'est transformé en succès mondial au box-office en 2015. Le charme des petits êtres jaunes, dont la motivation est de servir le plus grand méchant du monde, émane depuis toujours de leur caractère survolté, proche du slapstick, et de leur propension à faire des actions complètement folles. Tout cela est à nouveau proposé aux spectateurs dans la suite, à un rythme encore plus soutenu et dans un laps de temps plus court que dans "Minions". Qu'il s'agisse de cascades et de sauts insensés au-dessus de dangereux précipices, de bagarres désinhibées avec des adversaires (humains et animaux) de toutes sortes, de courses-poursuites effrénées, de leçons de kung-fu données par une championne ou d'entreprises risquées et malicieuses en tout genre menées par Gru, dans lesquelles les Minions aident leur "maître" - tout cela et bien plus encore se trouve dans ce film délirant, multicolore et merveilleusement animé, qui laisse à peine respirer les spectateurs plus âgés et les amène probablement au bord de la saturation de stimuli. Résultat : le plaisir impulsif de l'animation néglige les nuances du contenu et l'histoire. De plus, à de nombreux endroits, il semble trop confus et extravagant. C'est justement parce que les Minions sont des êtres si agités et hypernerveux qu'ils se précipitent d'une aventure à l'autre. Des pauses occasionnelles leur feraient du bien, tout comme au spectateur.