Action !

Blood Will Tell est un titre très tourné vers l'action. Il reste d'ailleurs proche d'un Devil May Cry dans sa conception, mais ce qu'on retiendra surtout, c'est le respect de Dororo, avec un scénario qui s'inscrit dans la série, et un gameplay très rythmé.

Le jeu nous met dans dans la peau de Dororo, notre jeune héros, mais aussi d'Hyakkimaru qui n'est pas tout à fait normal. En effet son père a offert quarante huit parties de son corps contre des pouvoirs cosmiques incroyables. Il en résulte un personnage assez bizarre, qui évoluera en cours de jeu, pour devenir un véritable Robocop Nippon. Au début par contre, il se traînera, n'ayant pas ses jambes et le jeu sera très obscur, n'ayant pas l'usage de la vue. Vous l'aurez compris Hyakkimaru cherchera à retrouver sa véritable apparence dans la partie.

Réflexion ?

Dans la plus pure tradition du style, les combats sont très nombreux et plutôt violents. De multiples combinaisons sont possibles, et à la manière du récent Shadow Of Rome, si Hyakkimaru est expert dans les scènes d'action, notre deuxième héros, Dororo, lui est davantage tourné vers l'infiltration. Cependant, à l'instar d'Otogi 2, la gestion de la caméra n'est pas toujours très pertinente, rendant plus d'une fois l'action confuse.

Durant votre périple, vous rencontrerez 48 boss et plus de 100 ennemis différents. Pour les combattre, les concepteurs ont inclus une trentaines d'armes, et un mode deux joueurs en co-opératif est de la partie. Un très bon point d'ailleurs.

Techniquement correct

Graphiquement Blood Will Tell est relativement bien réalisé, malgré des décors un peu pauvres et des ennemis pas toujours très inspirés. Il n'en demeure pas moins que le jeu est fidèle à l'oeuvre de Tezuka.

L'animation est de qualité même si parfois le taux d'image par seconde baisse un peu, du fait du trop grand nombre d'éléments à l'écran.

Si la jouabilité ne pose pas de problème en soi, les caméras sont parfois un peu gênantes. Il faudra user du bouton L1 pour la recadrer.

Musique à tendance Asiatique réussie, bruitages convenables, et doublage Anglais classique (Textes Écran en Français)

Enfin la durée de vie du produit est très honnête. Compter quinze heures de jeu au minimum, car il y a pas mal de bonus à débloquer après, et le mode spécial Dororo est assez corsé. Certains niveaux devront être de plus refaits pour les terminer totalement (il y a souvent des boss cachés).