Wild Bill, Calamity Jane et Charlie Utter sont sur les traces du meurtrier qui assassine sauvagement ses victimes aux alentours du chantier du chemin de fer. Le trio part pour Boston à la recherche d'un journaliste mêlé à ces horribles meurtres, convaincu que ce dernier a lui-même été scalpé par les indiens qui ont assassiné ses parents. Pendant ce temps-là, l'Union Pacific doit tracer son chemin à travers un cimetière indien à Mud City. Graham a engagé des soldats noirs, les Buffalo Soldiers, pour protéger le chantier ferroviaire. La situation devient explosive lorsque des ouvriers dynamitent par erreur un cimetière indien sacré.

Après un troisième opus sur un rythme un peu plus lent, celui-ci est haletant et dynamique. En effet, les indiens vont abattre leur colère sur le chantier ferroviaire. Les ouvriers et les Buffalo Soldiers vont avoir fort à faire pour sauver leur scalp. Ces derniers sont des soldats noirs, une minorité opprimée qui est utilisée pour mater les natives. C'est l'occasion pour le scénariste d'aborder le sujet des libertés en fonction de la couleur de peau via l'intermédiaire de Bass Reeves (le fameux Marshall). La couverture illustre d'ailleurs ce dernier, mais c'est toujours Wild Bill Hickock qui tient la vedette. Les rebondissements sont nombreux, l'action est très présente. Le lecteur ne s'ennuie pas. Le far west est représenté de manière brute dans toute sa violence, et c'est un point positif. Le dernier point positif sont les dessins de Jacques Lamontagne. Le trait est réaliste, le lecteur reconnait sans peine les figures historiques de l'époque. Les scènes d'action sont bien dynamiques. Wild West allie à la perfection l'histoire des légendes du Far-West et la fiction.