Quatre ans se sont écoulés depuis la destruction de l'île des Dino, Isla Nublar, et la dispersion des géants préhistoriques à travers le monde. Alors qu'Owen Grady (Chris Pratt), éleveur de dinos, et son amie Claire Dearing (Bryce Dallas Howard) s'efforcent d'assurer la sécurité des dinosaures dans leur ranch situé dans une forêt isolée, et qu'ils doivent également s'occuper de Maisie Lockwood (Isabella Sermon), une adolescente clonée par sa mère, les catastrophes mondiales s'accumulent. En effet, comme on pouvait s'y attendre, l'écosystème mondial est complètement déréglé. Dans leur mission pour sauver les dinosaures (et la Terre), Owen et Claire rencontrent les scientifiques Dr Alan Grant (Sam Neill), Dr Ellie Sattler (Laura Dern) et Dr Ian Malcolm (Jeff Goldblum). Ils attendent et espèrent de l'aide de leur part.

Avec "Le monde d'après", la franchise, qui compte désormais six films et qui a été lancée jadis en 1993 avec le révolutionnaire "Jurassic Park" de Steven Spielberg, connaît son point le plus bas. Et cela est principalement dû à deux aspects : D'une part, l'intrigue se révèle tellement décousue et mal ciblée que la véritable intrigue visant à sauver la Terre et les créatures préhistoriques est complètement perdue de vue dès le premier tiers. Le contenu de ce blockbuster prévisible et à la mise en scène plutôt fade par rapport à ses prédécesseurs, qui se déroule presque exclusivement dans des laboratoires plutôt que dans la nature, aborde des thèmes comme la destruction de l'environnement, le génie génétique et les êtres vivants génétiquement manipulés, les dangers d'une science mal utilisée et détournée de son but, les monopoles agissant de manière douteuse et même l'enlèvement (d'enfants). Mais tout cela n'est qu'effleuré, rien n'est approfondi Conséquence, et c'est le deuxième grand point négatif du film : les dinosaures et leur relation avec les hommes ne jouent plus qu'un rôle secondaire. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas assez de ces gigantesques animaux préhistoriques (c'est même le contraire), mais les réalisateurs réduisent les anciens protagonistes animaux à des personnages secondaires et à des éléments de remplissage insignifiants. Tout à la fin, dans le grand final, l'œuvre se présente malheureusement de manière assez surchargée et gonflée dans toute son action exagérée et dans tout son pathos. Toujours est-il que les acteurs, en particulier les trois revenants des films d'origine, font du bon travail et ont quelques moments forts. Mais c'est bien sûr trop peu dans un film sans imagination, tourné de manière maladroite et ennuyeuse.