Depuis la déchirure, finie la magie et Paris est rasée. Adam est à la recherche de Line et son chat qui ont réussi à s'enfuir après qu'il ait pulvérisé les deux psychopathes qui étaient à sa poursuite, et Manon les cherche elle aussi depuis... Mila. Mais ces deux là ont l'air de faire de la magie sans artefact, ce qui est tout bonnement impossible ! Adam prend une décision et va tout tenter pour récupérer Line, Manon à ses côtés. L'enquête autour de la petite Line avance et il se pourrait bien qu'elle ait un rapport considérable avec la "Grande déchirure" comme semble le suggérer ses dessins. De plus, de nombreuses personnes sont à sa poursuite, sans compter que la loi sécurité totale est en vigueur ce qui permet aux forces de l'ordre de placer en garde à vue tout ancien sorcier non déclaré.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'excitation dans laquelle nous avait laissée le premier tome n'est pas retombée ! On rentre, dans ce volume deux, dans le vif du sujet après un premier opus qui nous plantait un décor et des personnages passionnants. C'est donc Adam qui sera au centre du récit cette fois-ci, mis devant un choix cornélien : en gros, vivre ou se respecter. On découvre ce grand bonhomme bien plus humain qu'il n'y paraissait, aux prises avec un monde qu'il maîtrise et subit tout à la fois. Mais le bonhomme à ses limites : On ne touche pas aux enfants ! Ça pète dans tous les sens, aucun temps mort, et ce qu'on peut ajouter aisément, c'est que Mathieu Salvia en a encore sous le pied maintenant que nous en sommes rendus à la moitié de cette histoire : Des personnages brisés, en pleine montée de violence ou d'éveil, essayant tant bien que mal de sortir d'un cauchemar et d'y déceler la vérité au passage; un duo naissant en quête de vérité, d'honneur ou de vengeance au milieu d'agents gouvernementaux, de mafia féline et autres cinglés en tous genres. Djet, lui, s'en donne carrément à cœur joie filant le train au scénario et nous en mettant plein la vue. Ça claque, c'est coloré, c'est festif, c'est magique (et ça gicle un peu, faut ce qu'il faut) Et voilà qu'on nous laisse encore en pleine montée d'adrénaline !