Bienvenue à Junkyard

Digital Devil Saga prend place dans le monde de Junkyard, un lieu sans foi ni loi où six tribus rivales mènent une guerre éternelle pour la suprématie des leurs et pour l'acession au Nirvana. Transfigurés par une lumière mystérieuse, Serph et ses compagnons ont la faculté de se changer en démons possèdant d'immenses pouvoirs et des capacités surhumaines. Pourtant ce pouvoir n'est pas sans conséquence :  l'alter ego démoniaque des personnages est en effet décidé à dévorer les ennemis. Oui oui les manger vous avez bien saisi (!)

Les Mantras, secrets de votre force ?

Etre un démon ne signifie pas pour autant être mauvais. Demandez donc à ce cher Dante, mais la transformation des personnages n'est pas sans laisser de trace sur leur comportement. Ainsi, on en vient à surveiller le moindre mouvement des vos compagnons de route, qui ne pourraient pas etre tout blanc ...

A l'instar d'un Final Fantasy, vous combattrez en équipe en tour par tour. Une équipe qui devra être composée au fil de l'aventure, et qui évoluera avec vous. Il ne faudra pas hésiter à bavarder avec tous les personnages présents dans le jeu, mais notons que le jeu est intégralement en Anglais. Néanmoins vous ne pouvez pas partir avec 15 personnages simultanément et à vous donc de prendre les bons personnages en fonction des situations.

En parlant de FF, un système nommé Mantra est présent dans le jeu et n'est pas sans rappeller le sphérier de FFX. Il s'agit de programme de combat à télécharger dans divers bornes. Les points Atma glanées durant l'action vous permettront de renforcer vos aptitudes (les XP servant à faire grimper votre barre de vie) et vous pourrez comme mentionner plus haut, dévorer les ennemis pour vous en administrer davantage.

Une réalisation très manga

Très Nippon, les visuels de Digital Devil Saga ont un certain cachet. C'est parfois un peu vide, mais globalement le jeu est réussi intégrant en plus les sine qua none cinématiques indispensables au genre. Les animations se montrent assez solides pour leur part.

La jouabilité est très inspirée des Final Fantasy ce qui fait qu'on maîtrise vite le système. On rappelle au passage que le jeu est en Anglais et bénéficie de combat au tour par tour. Ah j'en vois déjà qui fuit après la lecture de cette phrase. Pourtant DDS Call a une difficulté très progressive pour peu qu'on s'occupe de son équipe et de la gestion des Mantras.

Côté son, les musiques sont très discrètes et sont plutot des thèmes d'ambiance. Le doublage s'avère quant à lui assez solide. Enfin, il faudra environ 30 heures de jeu pour boucler le jeu, voire davantage si vous affrontez tous les challenges. De quoi tenir jusqu'à Digital Devil Saga 2 prévu l'an prochain en Europe (en espèrant qu'un distributeur l'ammènera en France).