Si Genji ressemble tellement à Onimusha, c'est parce que le créateur du jeu est Yoshiko Okamoto, ancien de Capcom qui a fondé depuis quelques temps son studio, Game Republic. Genji prend donc place dans les années 1000 au Japon à l'époque où apparurent les premiers samourais. Le Japon Féodal est ravagé par la guerre et une lutte sans merci oppose différents seigneurs, ce qui risque d'entraîner le pays dans la tyrannie. C'est alors que notre héros, Minamoto-no-Yoshitsune, décide de passer à l'action, un guerrier très rapide et extrêmement agile. Un autre compagnon de route vous rejoindre peu de temps après, le moine Benkei, plus puissant et à la force colossale.

Première constatation, la jouabilité est très proche du titre de Capcom, peut être d'ailleurs encore plus simple d'accès. Les combos s'enchaînent rapidement, le Kamui (un pouvoir spécial permettant de ralentir le temps) est efficace et on peut même éviter les coups ennemis si on a le bon timing. Par contre graphiquement, Genji impose et se veut un des plus beaux jeux de la PS2 (même s'il y a paradoxalement beaucoup d'aliasing). Si la progression reste linéaire, Game Republic a inclut un système d'expérience permettant d'améliorer les compétences des personnages. Pourtant le point faible et fatal de Genji est sa faible durée de vie. En moins de huit heures, le jeu sera en effet terminé. Pas glop, surtout que l'ambiance est de très bonne qualité.