Il était une fois.

C’est dans son Hôtel Transylvania, un luxueux palace 5 étoiles, que Dracula accueille les monstres de tout poil et leur famille. Ici, ils peuvent enfin agir à leur guise, sans être inquiétés par les humains. A l’occasion du 118è anniversaire de sa fille Mavis, Dracula invite la crème des monstres les plus célèbres : Frankenstein et sa fiancée, la Momie, l’Homme Invisible, une famille de loups garous… Tout aurait pu se passer pour le mieux si ce soir-là un jeune garçon n’avait pas décidé de loger à l’hôtel et n’avait posé son regard sur la jolie Mavis ... qui en tombe amoureuse.  Cependant, l'intrus vient d'être kidnappé par le cuisinier de l'hôtel , qui compte bien le servir comme repas à ses convives !

Développé par Wayforward (Shantae), Hôtel Transylvanie reprend les grandes lignes du long métrage actuellement en salles, sous la forme d'un jeu qui puise son inspiration de Castlevania, mais en hautement simplifié toutefois. Au commencement de la partie, Mavis ne pourra exécuter qu'une seule et unique action, sauter sur les personnages.  Au fil de son exploration du gigantesque hôtel, on débloquera de pouvoirs additionnels, tel un rayon paralysant, une ceinture électrique, ou encore la possibilité de marcher sur les murs. Il faudra d'ailleurs régulièrement faire des allers-retours dans le bâtiment, le jeu étant avant tout une succession de mini-quêtes : Un personnage vous fait une requête (récupérer une clé, repousser un monstre, etc), vous devez ensuite vous rendre à l'endroit indiqué sur l'écran tactile (pas facile de trouver la salle correspondante cela étant), puis revenir ensuite pour valider l'objectif. Et le jeu est ainsi du début à la fin (l'épilogue survient assez brusquement).

Une progression très répétitive.

Sur le plan graphique, Hôtel Transylvanie affiche des graphismes assez corrects pour un jeu DS, avec des personnages assez grands, et un design plutôt cohérent. Hélas, au fil des minutes, on découvrira encore et encore les mêmes salles, les mêmes ennemis, de quoi rendre la progression un brin redondante. Oh bien sur, il y a quelques combats contre des boss, mais rien de particulièrement probant. Ajoutons à cela que le jeu sauvegarde automatiquement votre progression dès que vous pénétrez dans une nouvelle salle, et qu'il n'y a aucune vie. Dès que le personnage tombe ou se fait rosser par un adversaire, on recommence dans la même pièce comme si de rien n'était !

La prise en main est de bonne facture, mais beaucoup trop creuse pour séduire les amateurs des Metroidvania.  Le gameplay a été beaucoup trop simplifié, et la durée de vie est d'ailleurs très courte. Comptez six heures environ. Côté son, on retrouve des musiques assez jolies, mais aucun doublage sur la cartouche (du texte, rien que du texte, mais en français cela va de soi).