Après le changement de cap opéré dans le troisième opus, Burnout revient dans un jeu proche mais à l'aspect encore plus arcade ! Est-ce possible ? Oui oui. En réalité les Takedown et Aftertouch seront davantage présent surtout que l'IA a encore gagné en efficacité. Vous aussi vous pourrez partir à la faute mais la Revenge n'en sera que plus mérité. Heureusement vous pourrez vous servir du trafic pour pièger vos adversaires. Hop on pousse une voiture pour bloquer le passage.

170 challenges vous attendent en tout et 80 voitures la plupart à débloquer. Les modes de jeux classiques ont quelque peu été remodelés et Criterion a ajouté le Crashbreaker et le Traffic Attack pour varier les plaisirs. Les nouvelles courses vous entraîneront dans des villes inspirées de Tokyo, Rome ou Détroit.

Techniquement le jeu est impressionnant. Le visuel apparaît plus réaliste que Takedown, un choix voulu par le développeur et qui est habilement concrétisé. L'animation est également excellente, pas un ralentissement à constater et une IA très efficace !

La jouabilité reste similaire à ses prédécesseurs donc immédiate. La durée de vie est colossale en solo avec nombre d'élements à débloquer. En ligne, le jeu est beaucoup plus convaincant que l'an dernier et est possible jusqu'à six. Enfin la bande son utilise une fois de plus l'EA Trax et colle plutôt bien à l'ambiance du jeu.