Un retour attendu.

Mars, 2047. Une bombe nucléaire explose, entrainant le début de la Troisième Guerre du Tiberium. Ce minerai d'origine extraterrestre, a proliféré sur Terre et seule 20% de la planète (les zones bleues) est encore à l'abri de ce danger. 50% (les zones jaunes) de la surface Terrienne est pour sa part en mauvaise posture, et les catastrophes écologiques s'y multiplient. Enfin les 30% sont totalement inhabitables, ravagés par les Tiberium (les zones rouges). En ces lieux, la Terre n'est plus, et nous avons l'impression d'etre sur une planète Alien.

Si le GDI, alliance mondiale des nations les plus avancées en haute technologie, se bat pour stopper le Tiberium, Kane, le chef excentrique du NOD, a d'autres projets pour la Terre. Il veut en effet s'accaparer les dernières surfaces saines de la planète Bleue, et compte bien asservir pour de bon l'humanité. 

Fidèle à l'original

Comme ces prédécesseurs, C&C 3 met en scène deux factions rivales, les bons et les méchants pourrait-on dire. Mais une nouvelle espèce ne va pas tarder à venir faire de l'animation, en la personne des extra terrestres. Ne vous trouvez pas sur leur chemin, sinon gare à la dévastation.

D'un poinr de vue du gameplay, Command & Conquer n'a pas fondamentalement changé et reprend les mécanismes qui ont fait son succès, soit une approche plutot grand public du jeu de stratégie. Armée d'une réalisation pour le moins convaincante et une campagne scénarisée avec de multiples cinématiques, C&C propose une trentaine de missions en solo, et s'est naturellement adapté à son époque. Le jeu se déroulant dans un futur encore lointain, vous disposerez de gadgets en tout genre, et de nouvelles armes spectaculaires, quand ce ne sont pas des véhicules. L'interface se montre pour le moins limpide, et l'Intelligence artificielle tient bien son role. A noter d'ailleurs que le jeu s'adapte à votre façon de joueur, afin de proposer le bon challenge.

Détruire les unités adverses ne sera pas une sinécure, et boucler l'aventure prendra un temps certain. Notons la présence des classiques options Online, de nouvelles cartes adaptées au multijoueur, un éditeur de contenu, ainsi qu'une option spectateur. Bref, de quoi faire.