Des changements ?

Spy Hunter : Nowhere to Run vous place dans la peau de l'agent Alec Decker, modélisé sous les traits de The Rock, lancé en mission pour récupérer l'Interceptor, le fameux véhicule de la saga et qui ferait palir de jalousie l'Aston Martin de James Bond coté gadget. Outre un arsenal conséquent, l'Interceptor peut rouler sur la route ou flotter sur l'eau, un peu comme une certaine Lotus dans les années 1980.

Parfois sans véhicule donc, l'agent n'a pas d'autres choix que d'affronter le menace à pied et c'est la première fois que cela survient dans la saga. Ces séquences sont en vue à la troisième personne et donne au jeu un gameplay action pour le moins classique. Outre l'usage des armes, Decker pourra se servir de ses poings et ses pieds pour tapper les ennemis et ils seront nombreux avant que vous ne mettiez la main sur la scientifique Karin, qui a mystérieusement disparu.

Une réalisation instable .

Spy Hunter propose un rendu graphique assez correct pour la PS2, bien que souvent très sombre et terne. Le jeu ne manque pas d'action en tout cas et propose une jouabilité pour le moins Arcade et immédiatement accessible. Le personnage peut se cacher derrière un mur, effectuer des roulades, frapper ses adversaires, bref du classique pour ce genre de titre. Hélas, l'animation a parfois du mal à suivre et à tendance à ramer dès qu'il y a trop d'éléments à l'écran ou trop d'explosion (l'interraction avec le décor étant assez poussée).

La bande son s'inscrit dans la tradition du genre et propose des doublages convaincants. La durée de vie reste cependant un peu courte.