Scénario et dessin : Mujiha
The Commonbread (Haikyo no Meshi: The Commonbread) est une série en quatre tomes parue au Japon aux éditions Alpha Polis. Plus de mille ans se sont écoulés depuis que l'humanité, qui s'était avancée jusqu'au royaume des étoiles, a perdu sa suprématie. À une époque où la seule chose qui maintient les gens en vie est le "commonbread" (pain ordinaire), un aliment parfait produit par des usines sans personnel, Haruka, une jeune exploratrice, voyage à travers de vastes ruines tout en échappant à l'attention de l'Église, qui est attachée à la suprématie du pain ordinaire.
Le nombre d'histoires de 'gourmet apocalyptique' a augmenté ces dernières années, mais cette fois il y a une unité de production alimentaire qui se trouve fonctionner dans les ruines d'un monde super-futuriste. L'histoire raconte les aventures du personnage principal, une femme qui se demande ce qu'est la nourriture que l'usine produit. La vision du monde est un cadre passionnant, mais il n'y a pas de direction pour la rendre attrayante. La vérité du monde est dévoilée avec une impression de grignotage, et les personnages sont surpris par leurs expressions distraites, même dans les situations sérieuses. L'impression est que les images sont raisonnablement bien dessinées, mais que les scènes ne le sont pas. Les scènes de combat dynamiques sont sympathiques en revanche. Le sens de la farce, comparable à celui d'un mauvais gag manga, fait que le spectateur hésite à tourner la page.?D'autres critiques ont souligné qu'il s'agissait d'une version dégradée de Nihei Sensei (notamment Blame), mais c'est un niveau acceptable pour un doujin original surtout qu'il s'agit de la première série de Mujiha. Heureusement, le premier tome se conclut par une surprise bienvenue qui apportera peut être un peu plus de nervosité dans le second volume. Les personnes qui aiment la science-fiction abandonnée apprécieront mieux ce livre.
VERDICT
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The Commondread est un récit de science-fiction avec des faiblesses dans la construction mais qui dégage néanmoins un certain charme. Il n'y a pas de mise en place longue, ce qui est un bon point, et l'univers s'avère plutôt intéressant au final malgré un style de dessin qui oscille entre l'agréable et le grotesque.