L'histoire d'horreur est centrée sur un étudiant qui fait une tournée d'antiquaires en Nouvelle-Angleterre. Il se rend au port maritime d'Innsmouth et là, il interagit avec des personnes étranges et est témoin d'événements troublants.

Que dire qui n'ait pas déjà été dit précédemment ? Pas grand chose : cette seconde et dernière partie du récit du Cauchemar d'Innsmouth est excellente, prenante et permettant de redécouvrir les histoires de Lovecraft sous un nouveau jour. Les profonds sont excellemment bien dessinés. Le faciès des habitants de cette ville est particulièrement effrayant et on tourne les pages pour savoir comment l'intrigue va se terminer. Petit point olfactif : ça pue à nouveau de la couverture. On pourrait penser que ça fait partie de l'expérience de l'odeur du bled où le protagoniste principal se rend. Point étonnant : un truc nous a interrogé dans les paroles prononcées par les habitants : la plupart sont tout à fait déchiffrables (tournez votre manga de 90 degrés) et on peut lire... de l'anglais ! Est-ce que ça a été zappé à la traduction ? En tout cas, il n'y a pas eu d'adaptation pour la version français et ce "choix" est pour le moins curieux (on peut douter franchement que s'en soit un). Pour le reste, c'est toujours une excellente collection. Comme d’habitude, Gou Tanabe fait un travail remarquable sur cette adaptation des romans de Lovecraft : Une horreur omniprésente, parfaitement retranscrite dans les dessins, un récit sombre, glaçant, dont on ne ressort pas indemne !