Max Payne ? Non, The Punisher

Max Payne utilisait un scénario proche de la série The Punisher. En réalité Nick Castle, un vétéran du Vietnam, a assisté au massacre de sa famille par la Mafia. Depuis, il cherche à se venger et a décidé de traquer tous les assassins, les dealers, les voyous, ainsi que les divers gangs, afin de faire le grand nettoyage de Printemps dans la ville de New York. On comprend aisément pourquoi ce jeu est classifié 18 +, surtout que notre personnage est loin d'être l'archétype du héros. Lui c'est plutôt je fonce dans le tas, et je réfléchis après. Attention toutefois à ne pas toucher les innocents désignés par une cible rouge !

On découvrira rapidement le lieu de résidence du Punisher. On pourra y lire son journal (qui relate ses exploits) et les portraits des malfrats à exterminer. Un programme alléchant.

Un gameplay simple

En plus de l'interface qui reprend un modèle tiré de Max Payne justement, le jeu est très complet au niveau des armes à feu. Comme la plupart des ténors du genre, il est possible d'en manier deux à la fois (Uzi, M16), à l'exception du fusil à pompe ce qui vu son poids est logique. Mais au commencement du jeu, vous ne serez pas armé, il faudra les récupérer sur les ennemis ou au sol via une pression sur le bouton adéquat.

Le premier niveau fait d'ailleurs office de tutorial où on apprend progressivement les commandes du héros mais aussi ses méthodes de travail. A la manière de Splinter Cell, il est possible de prendre en otage les ennemis et de les faire parler. Bon évidemment, Nick est plus direct que Sam, et l'efficacité s'en ressent. Mieux, un mode spécial se déclenche parfois et le Punisher devient une vraie furie. Surtout ne pas être dans son champ d'action !

Une réalisation convaincante

Techniquement The Punisher s'en sort plutôt bien avec des décors fournis et une esthétique globale très proche du comic. Le Punisher se déplace rapidement et l'animation se montre suffisamment véloce.

La prise en main du jeu est très simple. En quelques minutes vous assimilez les commandes très explicites.

Musique discrète, bruitages percutants, et doublages (Américains of course) très efficaces. Le Punisher est un grand bavard.

Enfin le jeu se révèle assez long et offre un peu de résistance, la difficulté montant rapidement. Les amateurs sont ravis.