Cette édition remasterisée de Burnout Paradise inclut les extensions de Year of Paradise et tourne désormais en 4K.
Rappel des faits.
Burnout Paradise a comme pour leitmotiv la prise de risque et le talent de pilotage, dans une ville nommée Paradise City. C'est l'un des grands changements apportés par cet épisode, exit les circuits fermés, tout se déroule dans un environnement ouvert, à l'instar des anciens épisodes de Need for Speed. N'allez pas croire que Burnout se soit adouci, au contraire le trafic a encore gagné en intensité, et un système de points sera là pour noter votre progression. Naturellement rouler en sens inverse ou frôler les voitures adverses rapportent davantage que de conduire tout pépère sur la route. La progression reste toutefois très encadrée et on évitera de tourner des heures en ville avant de trouver sa prochaine destination. Les courses sont d'ailleurs séparées en plusieurs classes et vous pourrez y accéder en pressant les gâchettes lors de la partie. La première correspond à la course classique où l'objectif est de gagner l'arrivée en tête (notez cependant que vous pouvez emprunter la route que vous souhaitez pour remporter cet objectif), vient ensuite les Road Rage où là vous devez détruire la voiture de l'adversaire, quitte à en faire une sculpture digne de Rodin. Dans d'autres modes vous jouerez au jeu du chat et de la souris (vous êtes la cible et tous les concurrents ont comme objectif d'exploser votre voiture), ou encore certains passages seront limités en temps (la prise de risque devra être maximum).
Quelque soit l'option choisie, vous pourrez toujours vous servir du trafic pour pièger vos adversaires. On pousse une voiture pour bloquer le passage ou pour ouvrir un passage secret, ou alors on enchaine les combos incisifs. Il y a de quoi faire, et EA a réintroduit le mode Crash qui avait disparu dans Burnout Dominator. Il a d'ailleurs été renforcé puisqu'ici vous pouvez désormais faire des combos, la voiture restant toujours contrôlable après un collision. L'objectif est ensuite de percuter d'autres véhicules afin de détruire le plus de voitures possibles. Cela peut durer un bon quart d'heure. On dénombre également de multiples voitures, chacune disposant de capacités distinctes. Les courses vous entraîneront du centre de la ville, en passant par le cœur de la campagne. Il y a en pour tout les gouts et pas mal de contenu sera à débloquer. Bon point, les chargements sont invisibles.
Un remaster efficace
Techniquement parlant, Burnout Paradise a été plutôt bien adapté sur les consoles actuelles. Le visuel apparaît lissé et affiche même une résolution 4K sur la PS4 Pro. L'animation est également excellente à 60fps, pas un ralentissement à constater, et l'intelligence artificielle sait encore se défendre dix ans après. Quelques optimisations ont été effectuées par le studio Stellar Entertainment (responsable du portage) et l'interface a été légèrement revue. La jouabilité reste similaire à ses prédécesseurs donc immédiate. La durée de vie est colossale en solo avec nombre d'éléments à débloquer. Pour le réseau, simplement accessible en cliquant sur la touche droite de la croix de direction, vous y découvrirez pléthore de défis, en versus ou en coopération. Enfin la bande son utilise une fois de plus l'EA Trax et colle plutôt bien à l'ambiance du jeu.
Signalons enfin que le jeu de Criterion Games comprend également sur le disque toutes les mises à jour (cycle jour/nuit, apparitions des motos, option recommencer, nouveaux modes, etc) ainsi que tous les DLC (Cagney, Party Park, Burnout Bikes, Boost Specials, Legendary Cars, Toys, Cops and Robbers, Big Surf Island). De quoi améliorer encore la durée de vie qui apparaissait déjà extrêmement confortable. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play.
VERDICT
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Burnout Paradise accueille une version Remastered très réussie. Cette version remastérisée propose des graphismes remodelés (en 4K) et inclut tous les suppléments de "Year of Paradise" sur le disque, l'occasion de constater que ce jeu d'arcade n'a en rien perdu de sa folie en une décennie.