Editeur : Développeur : Genre : Action Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0077.5/10 Après un Lollipop Chainsaw finalement assez sage, Grasshopper Manufacture retourne à un registre plus traditionnel ... Il était une fois.Signé Grasshopper Manufacture (Killer 7, No More Heroes, Lollipop Chainsaw), Killer is Dead prend place dans un étrange futur, où des créatures appelées Wires sèment le désordre sur Terre. Ces Wires proviennent du côté obscur de la Lune, et ont pris possession de nombreux esprits tourmentés, ce qui aura pour conséquence de démultiplier ses troubles (et expliquer les environnements excentriques du jeu). Vous incarnez Mondo Zappa, un assassin qui travaille pour l'agence Bryan Execution, chargée d'accepter les missions dont personne ne veut, et sous le couvert de l'état. Killer is Dead ne s'embarrasse pas d'une introduction, et met directement le joueur dans le vif du sujet. Armé de votre sabre et muni d’un bras cybernétique, vous aurez pour mission de traquer et d’éliminer de dangereux criminels un peu partout sur la planète, et même sur la Lune. Chaque monde est l’occasion de découvrir un nouvel univers à l’ambiance très particulière où le loufoque côtoie l'horreur, c'est un jeu Suda 51 rappelons-le. Le système de combat est plutôt correct dans l'ensemble, et le bras gauche de Mondo pourra se transformer en armées à feu (idéal pour éliminer les cibles distantes), soit en vrille géante (qui ne fera qu'une bouchée de la défense adverse). En livrant des coups de sabre, vous remplirez une jauge de sang (symbolisée par des roses) qui permet d'activer ses capacités, ou de restaurer sa santé. Le personnage pourra être amélioré grâce à l'expérience acquise au cours des combats. Les combats se succèdent très rapidement et proposent de plus en plus de difficultés. Signalons que l'infirmière Scarlett se cache dans des lieux souvent improbables, et propose des défis supplémentaires à Mondo, beaucoup plus corsés de surcroît. Killer is Dead se pare également de missions gigolo, des phases de drague ni plus ni moins. Le but est de mater discrètement votre interlocutrice, lorsqu'elle a le regard ailleurs. Quand la jauge d'audace est pleine, vous pourrez lui offrir un cadeau. En cas de succès, Mondo obtiendra une nuit de folie et de nouvelles armes pour son bras. Quoiqu'il en soit, l'histoire comporte un total de douze chapitres que l'on finira en environ six heures Heureusement près d'une quarantaine de missions annexes sont présentes, de quoi y rester encore deux heures supplémentaires. A noter que l'on débloquera un mode très difficile en finissant l'aventure une première fois. Une réalisation séduisante ?Sur le plan technique, Killer is Dead affiche un design élégant, avec un travail sur les ombres très réussi. La direction artistique est excellente, et le rendu en cel shading permet de dissimuler bien des problèmes techniques du jeu (qui ne manquent pas). Car si on entre dans le détail, les textures sont globalement très grossières, les environnement apparaissent peu détaillés, le level design est constitué de couloirs, l'aliasing est particulièrement présent, la caméra est capricieuse, et les ralentissements sont fréquents dans les environnements ouverts. La prise en main est assez souple dans l'ensemble, et laisse la part belle aux combos. En enchaînant les coups, vous pourrez lancer un finish move très efficace. Quand au Dodge Burst, il s'enclenche lorsque vous arrivez à esquiver une attaque ennemi et se caractérise par un effet de ralenti. VERDICT-Malgré une réalisation inégale, Killer is Dead est un bon titre. Le jeu de Suda 51 est très agréable à parcourir, plein d'humour, et offre des phases pour le moins variées. Pour le moins excentrique, ce jeu ne plaira pas à tout le monde c'est certain ... |