Smersh, terme russe, était le nom utilisé durant la Seconde Guerre mondiale pour désigner les départements de contre-espionnage de l'Union Soviétique. Leur but principal était la protection des lignes arrières de l'Armée Rouge : arrestations de traîtres, déserteurs, mais aussi espions et criminels de tout genre. Pendant le conflit, les agents du Smersh étaient la principale opposition à l'espionnage allemand : ils faisaient tout pour enrayer tout contact ou tout renseignement pour l’ennemi. Dans Death to Spies, vous incarnez un Capitaine du 4ème département de l'espionnage soviétique. Professionnel entraîné et rodé aux opérations les plus périlleuses, vous allez devoir accomplir différentes missions en territoire ennemi comme le vol de documents, l'élimination d'officiers ennemis ou de hauts dignitaires, le kidnapping ou le sabotage.

Et à dire vrai, Death to Spies est un jeu difficile, oh que oui. L'infiltration s'y avère très poussée et la moindre erreur pourraît être fatale. Car en effet l'intelligence artificielle est très réactive et ce, même en facile. Outre se la jouer discret, c'est à dire assommer les gardes ou les chloroformer, il faudra cacher les corps (une constante dans ce genre de jeu), mais aussi se grimmer en agent ennemi. Mais attention justement à votre uniforme. S'il s'avère entâché de sang, les gardes vont trouvés cela suspect et risquent de vos arrêter. Même chose si vous n'avez pas la bonne arme ! Et même si vous pensez avoir toutes les cartes en main, certains ennemis sentiront le pot en rose. C'est également un pas le cas dans les missions en voiture, si vous roulez trop vite ou trop lentement, vous éveillerez les soupçons. Autant dire que nous ne sommes pas rassuré une seule seconde dans Death to Spies.

Correctement réalisé, le jeu propose donc un concept captivant, et des environnements globalement varié. Le nombre de missions se veut satisfaisant, et la durée de vie à la hauteur, le jeu étant de toute façon très difficile. Du coup certains joueurs risquent d'être vite découragé. Pourtant cela ajoute une dose de réalisme par rapport à la concurrence, et le gameplay est de plus assez ouvert, ce qui ne gâche rien.