1885. John Clayton, troisième du nom, et sa femme Jane mènent une vie paisible dans leur luxueuse demeure londonienne. Contacté par la Reine Victoria, il aura la délicate mission d'enquêter au Congo sur un seigneur de guerre peu scrupuleux. Il fera alors équipe avec le mercenaire George Washington Williams. Les souvenirs d'une époque où il vivait dans la jungle et se faisait appeler Tarzan rejaillissent en lui. Mais le redoutable belge Leon Rom (The Butcher of Congo) est bien décidé à l'utiliser pour assouvir sa soif de vengeance et sa cupidité : Des truands enlèvent Jane et assassine le chef du village où le couple résidait. Tarzan / Lord Greystroke retrouvera alors ses anciens repères et sera à nouveau confronté aux dangers de la jungle.

Cette nouvelle version de Tarzan ne reprend absolument pas le thème d'origine puisque le film débute après que Tarzan (ici incarné par Alexander Skarsgård) soit revenu de la jungle avec Jane (Margot Robbie). Du grand spectacle truffé d'effets numériques mais avec de l'émotion et aussi de l'humour. Nous ne sommes plus en présence du fameux roi des animaux archétypal, nous assistons à la naissance d'un Tarzan en pleine et entière harmonie avec cette belle Afrique. Un Tarzan à la fois humaniste, empli de tolérance envers autant les animaux que les Africains, mais aussi fragile autant émotionnellement que physiquement dans le cadre de combats animaux. La plus belle carte postale à ce jour de ce magnifique Congo, grâce au travail du réalisateur David Yates mais surtout à celui prestigieux du directeur de la photographie Henry Braham. Et fatalement ne pas oublier la fabuleuse Bande Originale de Rupert Gregson-Williams qui magnifie chaque plan-séquence. A noter qu'il s'agit de la 46èmee adaptation de l’œuvre littéraire d'Edgar Rice Burroughs, depuis 1918.