À Bangkok, Julian, qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue. Sa mère, chef d’une vaste organisation criminelle, débarque des États-Unis afin de rapatrier le corps de son fils préféré, Billy : le frère de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacré une jeune prostituée. Ivre de rage et de vengeance, elle exige de Julian la tête des meurtriers. Julian devra alors affronter Chang, un étrange policier à la retraite, adulé par les autres flics...

Only God Forvices est un film qui sort des sentiers battus. C'est un long métrage esthétique, un rien prétentieux. La violence est omniprésente et est elle aussi esthétisée à l'extrême.  L'histoire est très simple, basée sur de la psychanalyse de base, Ryan Gosling est excellent (seul personnage du film à posséder un peu d'épaisseur), Kristin Scott Thomas maitrise bien son personnage un peu caricatural et l'acteur qui joue le flic Chang est bon sans plus par contre son personnage est l'une des grandes trouvailles de ce film: on ne sait jamais d'où il sort, fait-il partie d'une réalité rêvée, représente-il une sorte de "Dieu" qui vient trancher et décider de la sanction "juste" à quiconque a "fauté"? Car oui, ça ne semble pas évident en lisant certaines critiques mais la violence dans le film est inhérente au châtiment "mérité" par chacun des bourreau. Point de pardon donc. Le personnage de Ryan Gosling aussi est intéressant, la scène où il se bat contre ce fameux Chang est un autre excellent moment de ce film qui se "vit" qui se "ressent", et où la musique en fait une nouvelle fois intégralement partie.