Signé Toltec Studios, The Ball est à la base un mod pour le titre Unreal Tournament 2004. A l'instar de Red Orchestra ou encore Killing Floor, le projet a finalement migré en véritable jeu, d'abord sur Steam et aujourd'hui en DVD grâce au jeune éditeur Iceberg Interactive. Disponible pour une vingtaine d'euros outre-manche, The Ball est un FPS dans lequel de nombreuses énigmes vous attendent. Cela pourra sembler paradoxal, mais le jeu est également très violent (18 +). Vous incarnez un archéologue, victime d'une mauvaise chute, et qui s'est réveillé dans un caverne au pied d'un volcan. En son sein, il découvre une mystérieuse caverne, ainsi que des instructions étranges entourant une énorme balle métallique.  A proximité se trouve une arme capable d'attirer et de repousser la balle, qui deviendra votre seule espoir de vous sortir indemne de la périlleuse situation dans laquelle le personnage se trouve. La balle devra donc servir de support pour activer des mécanismes telles que des plaques au sol ou des interrupteurs, mais également en tant qu'arme pour pouvoir déplacer de puissants blocs ou tirer des objets. Il ne s'agit pourtant là que d'un aspect du problème. Fréquemment, des ennemis sortis des temps anciens viendront vous attaquer. Seul moyen de défense ? La balle vous l'aurez deviné. Deux méthodes s'imposent alors. Soit propulser la balle sur eux pour les écraser, soit attirez la balle quand vous reculerez. En somme, on passera pas mal de temps la balle collée à l'écran, ce qui empêche souvent de bien deviner ce qui se trame devant.

Graphiquement parlant, The Ball tourne sur l'Unreal Engine 3 et cela se ressent. Le titre accuse un certain retard face aux ténors actuels, mais comme Killing Floor en son temps, il dégage une véritable personnalité, ce qui pardonne bien des écueils. La jouabilité est elle très accessible. Exigeante certes, mais très énergique. Le titre propose une douzaine de niveaux, et une trentaine d'objets à retrouver. On se croirait parfois en plan Portal, ce qui n'est pas pour déplaire. Côté son, on retrouve du rock passe-partout. Pas spécialement mauvais, mais pas vraiment mémorable non plus. Les bruitages seront heureusement plus dynamiques, et les doublages sont plutôt réussis.