Moteur, action.

Le jeu WWE Smackdown Vs Raw 2011 oppose les stars de deux shows de catch, accompagné de quelques gloires du passé. Globalement proche de son prédécesseur, WWE 2011 reprend donc le système de choppes au stick analogique très simple à gérer, introduit en 2008. Au niveau des possibilités de combat, c'est du similaire avec la présence des deux styles, Clean (qui permet de voler une technique à l'adversaire) et Dirty (qui permet d'enchaîner les coups spéciaux). Attention toutefois à bien saisir les nuances, car si Clean permet l'utilisation des règles de la WWE, ce n'est pas le cas pour la seconde possibilité. Les développeurs se sont surtout concentrés cette année sur le contenu du jeu. On retrouve donc une sorte de mode histoire, où l'on retrouve des stars du WWE et un éditeur de finishers très bien conçu et rapidement domestique, mais aussi un éditeur de scénario (proposant la création de personnages et la conception de la mise en scène du show).  Le mode carrière a cependant évolué puisqu'il est désormais possible d'accéder au WWE Universe. Vous incarnez un manager avec lequel vous pouvez choisir n'importe quel catcheur et participer à n'importe quel match.

Pour le reste, on retrouve les désormais classiques carrière, manager, exhibitions, online, mais aussi Inferno (où il faut trainer son adversaire parmi les flammes). Les modes Royal Rumble (comprenant des mini-jeux d'élimination), ou encore Road to Wrestlemania (où l'on peut désormais accéder à cinq histoires) complètent la donne, et vous pourrez même circuler librement en coulisses (voire y défier des concurrents) Pas de révolution mais un ensemble homogène qui assure une bonne durée de vie, et l'ECW est toujours présent (un mode encore plus bourrin, où les catcheurs se battent avec des barbelées). On regrette pourtant toujours l'absence de didacticiels pour assimiler cette jouabilité terriblement complète, mais bonne nouvelle, les textes écrans sont en français, ce qui sera bien utile pour les débutants. Techniquement parlant, WWE commence cependant à faire du surplace. Non pas que le visuel soit dépassé, mais face à UFC 2010 : Undisputed par exemple, le graphisme est loin d'atteindre la même finesse, notamment dans la modélisation des personnages ou du public. En outre, le moteur commence quelque peu à vieillir, c'est immuable. L'intelligence artificielle s'avère globalement immersive, mais les temps de chargements sont toujours aussi longs malheureusement.