Yakuza 4 Plate-forme : PlayStation 3 Date de sortie : 18 Mars 2011 Editeur : Développeur : Genre : Action/Aventure Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0078/10 Sortie il y a tout juste un an au Japon, Yakuza 4 débarque enfin en Europe. Bienvenue à Tokyo.Quand Yakuza a été présenté, d'aucuns ont rapidement pensé qu'il s'agissait d'un jeu d'aventure dans la lignée de Shenmue. Pourtant, il n'en est rien : déjà les équipes ne sont pas les mêmes, Yakuza ayant été conçu par le producteur Toshihiro Nagoshi (Ex Amusement Vision) et le célèbre écrivain, Seishu Hase, alors que la cultissime série Shenmue était réalisé par Yu Suzuki (AM2). Ensuite, il ne s'agit pas d'un F.R.E.E mais d'un jeu de gangsters qui vous plonge au coeur de la plus redoutable organisation Japonaise du crime. Il en ressort que les interactions s'avèrent plus limitées et que vous ne pouvez pas dialoguer avec tout le monde, soit quelque chose de plutôt différent au final. Principales nouveautés de Yakuza 4 ? Kiryû Kazuma, déjà présent dans les trois premiers volets de la série, n'est plus seul. L'histoire évolue désormais à travers le point de vue de quatre personnages. Le jeu débute à Kamurochô, une réplique de Kabukichô, le quartier le plus chaud de Tokyo. Rappelons que Kazuma, même s'il demeure Yakuza dans l'âme, ne s'en est toujours pris qu'aux méchants et aux délinquants (un peu comme Dexter dans un autre genre ...). Pourtant le langage ''fleuri'' employé (les textes sont malheureusement en anglais) dans le jeu n'en fait une production à mettre dans toutes les mains, sans compter que les combats s'avèrent assez violents. Taiga Saejima est un personnage bien singulier. Il vient de s'évader de prison et a décidé de régler ses comptes avec ceux qui l'ont trahit. Cela promet des situations assez dynamiques lorsqu'une course-poursuite se déclenchera. Autres héros rencontrés, Masayoshi Tanimura, détective privé, et Shun Akiyama, prêteur sur gages. Quatre personnalités très différentes l'une de l'autre, chacun disposant de sa propre histoire, mais aussi de son schéma de commandes et de sa panoplie de coups unique. Une réalisation en progression.Comme à l'accoutumée dans la série Yakuza, vous devez explorer les bas-fonds de grandes villes japonaises (ici Tokyo), les rues sombres, les clubs douteux, bien sur les classiques magasins, mais aussi aller draguer les hôtesses (une fonctionnalité qui était absente dans la version occidentale de Yakuza 3). Si certaines textures demeurent un brin limité, ce quatrième volume marque un certain pas en avant depuis son prédécesseur, et l'aspect photo-réaliste des lieux visités et du visage des personnages renforcent encore l'immersion. L'animation demeure globalement assez fluide, malgré des temps de chargements très fréquents. Pour occire vos adversaires, vous aurez à votre disposition de nombreuses combinaisons d'attaques pour combattre plusieurs adversaires simultanément. Il sera également utile de se servir des élément du décor comme armes (chaise, table, poubelle, caisse, etc ...) et quand la jauge sera remplie, le personnage passera en mode fièvre, où sa puissance d'action est dévastatrice. Au cours de la partie et comme dans un RPG, le personnage pourra voir sa force, son endurance, et ses techniques de combat s'améliorer. La jouabilité du jeu reste simple, du moins les commandes de base, car les combats peuvent rapidement devenir très technique. Le tout est mis en scène par une bande son du plus bel effet qui contribue à plonger dans l'ambiance (les dialogues sont en japonais). Enfin il faudra une vingtaine d'heures pour boucler l'aventure principal et la plupart des missions annexes. Vous pourrez toujours explorer les lieux pour aller parier de l'argent en jeu, ou effectuer les mini-jeux qui s'avèrent très variés. VERDICT-Encore plus riche que son prédécesseur, Yakuza 4 apporte un peu de renouveau à la série, avec l'intégration de trois personnages additionnels et une ambiance toujours plus variée. On appréciera également la réalisation en progression, le retour des hôtesses, et la narration sans aucun temps mort. |