Facebreaker Plate-forme : PlayStation 3 Date de sortie : 04 Septembre 2008 Editeur : Développeur : Genre : Combat Multijoueur : Oui Jouable via Internet : Oui Test par Nic0076/10 En attendant le retour de Fight Night, EA lance un jeu de boxe arcade sur consoles. Exit le réalisme ?Facebreaker est plutôt tourné vers l'arcade avec une base de données très fantaisiste (aucun boxeur officiel n'est présent). Si les plus grands noms de la boxe sont donc absents, il sera toujours possible d'insérer votre tête dans le jeu grâce au PlayStation Eye, sauf si vous avez peur de prendre des coups. Comme la plupart des jeux EA, il est possible d'accéder au match immédiat, qui vous lance tout de suite sur le ring, mais un mode arcade est également de la partie, ainsi que plusieurs options multijoueurs. Il va falloir s'adapter aux contrôles assez surprenants. Si la jouabilité est globalement simple, le gameplay se montre rapidement très bourrin, demandant de matraquer les boutons de la manette. Il faudra réaliser des combinaisons pour fatiguer votre adversaire, et après tenter le KO définitif grâce au coup fatal Facebreaker, qui permet de terrasser l'adversaire en un seul coup. Il sera également possible de bloquer et d'esquiver les coups avec les sticks analogiques. Avec un peu d'entraînement vous devriez vous en sortir sans problème, même si la difficulté est beaucoup trop importante pour un jeu d'arcade. Une réalisation à la hauteur ?
Facebreaker est assez riche graphiquement, avec des boxeurs bien cartoons et un rendu global plutôt intéressant.L'animation est elle, fluide mais les mouvements manquent de variété. Musicalement, les thèmes tournent en rond mais les bruitages ne manquent pas de peps. Les doublages s'avèrent corrects. Enfin au niveau de la durée de vie, le solo se boucle assez rapidement, trop sans doute, et ne donne pas vraiment l'envie d'y retourner. En multijoueurs (dont le online), les combats s'avèrent dynamiques, mais on tourne vite en rond. VERDICT-
Malgré un concept à la base séduisant, Facebreaker admet bien vite ses limites. Le titre est en effet un peu creux et ne scotche pas bien longtemps devant l'écran. |