Le soir de Noël, alors que chacun déballe joyeusement ses cadeaux, Charly, petit garçon de huit ans, découvre avec une grande déception une immense maquette d’avion, alors qu’on lui avait promis un vélo. Quelques jours plus tard, Patrick, son père, disparaît tragiquement, sans avoir eu le temps de tenir la promesse qu’il avait faite à son fils. Mais la tristesse laisse vite la place à l’émerveillement lorsque Charly découvre que sa maquette n’est pas ordinaire : son avion est « vivant » ! Bien décidé à garder l’ultime cadeau de son père, Charly va vivre une incroyable aventure grâce à ce jouet mystérieux, sans jamais renoncer à son rêve : revoir son papa encore une fois.

Pour son septième long-métrage, le réalisateur Cédric Kahn (FEUX ROUGES ; ROBERTO SUCCO ; L’ENNUI), adapte au cinéma la bande dessinée de Magda et Lapière : « Charly, jouet d’enfer», paru en 1991 aux éditions Dupuis, premier opus d’une série de onze tomes. C’est au producteur Bruno Berthémy que l’on doit l’idée. « J’ai lu une première adaptation à partir de quatre tomes de la BD, se souvient Cédric Kahn. Le scénario ne me correspondait pas dans l’écriture et pourtant la proposition m’a immédiatement séduit. (…) Tous les thèmes m’étaient chers, le déni de la mort, la fuite du réel, le pouvoir de l’imagination, la recherche du père. (…) Par la suite, avec les deux autres scénaristes (Ismaël Ferroukhi et Gilles Marchand), nous avons rompu plus franchement avec l’univers de la BD pour évoluer vers un univers réaliste qui bascule dans le fantastique. L’avion devenant le seul élément surréaliste du film ».