Mary et Vera sont des sorcières sans baguette magique mais avec un vélo. À l’écoute des arbres et des rochers, elles régulent les énergies telluriques et protègent la région de graves déséquilibres naturels. Elles enquêtent sur une malédiction qui semble frapper certains bâtiments de leur région. Du béton maudit aurait été utilisé pour construire un très vieux bunker au cœur de la forêt, mais aussi la centrale nucléaire en cours de démantèlement…
Des personnages forts, une narration maîtrisée, un dessin aussi clair qu’élégant… Avec ce premier livre publié, Tony Concrete nous offre un récit puissant qui touche à des thématiques aussi diverses qu’universelles. Majo No Michi, le sentier des sorcières tient en effet à la fois du roman de sorcellerie, de la fable écologique, de la chronique sociale et d’une ode au bikepacking (cyclisme d’aventure) que l’auteur pratique depuis longtemps. Un premier tome – sur deux prévus – qui fait tomber les barrières entre les genres, les influences et les classifications, fidèle en cela à l’ambition de Combo, le label de fiction Young Adult des éditions Dargaud.