Il était une fois.

Les Pingouins de Madagascar : Le Docteur Blowhole est de Retour (quel titre à rallonge) se divise en trois chapitres, chacun constitué de quatre niveaux. La première aventure vous demandera de mettre la main sur un sceptre pour King Julian, il faudra ensuite lutter contre des pingouins mécaniques, puis affronter le Docteur Blowhole. Le scénario est introduit par de nombreuses cinématiques, mais il demeure très loin des objectifs imposés dans le jeu.

Développé par Griptonite Games, cette édition Wii est un jeu entièrement jouable avec la tablette uDraw. Un choix étonnant sachant qu'il s'agit d'un jeu de plate-forme et que généralement, on constate quelques problèmes de précision avec les dessins. Bref, le jeu est ici très différent de la version Kinect car vous dirigerez cette fois une équipe de quatre pingouins disposant de capacités spécifiques. Pour terminer un tableau, vous devrez donc souvent switcher entre les talents, un peu comme dans le récent Four Swords Anniversary Edition (DSi) ou dans l'ancestral The Lost Vikings. On trouvera également quelques activités de coloriage, uDraw oblige, mais pour les sauvegarder il est impératif de disposer d'une carte SD dans sa Wii. Enfin, trois mini-jeux sont également proposés dans le menu principal, mais rien de véritablement folichon.

Une réalisation correcte.

Si la version Xbox 360 n'était pas vraiment glamour, le jeu est déjà plus regardable sur Wii. Les environnements sont assez variés, et les personnages assez fidèles à la série. La jouabilité à la tablette uDraw est moins plaisant qu'à la manette classique, mais on parvient à s'y habituer sans trop de difficultés. Il est cependant assez étrange de ne pas avoir laissé la possibilité de parcourir le jeu avec une Wiimote et un Nunchuk, sachant que le volet PS3 demeure assez classique de ce côté là.

La durée de vie n'est pas très étayée. Comptez une huitaine d'heures pour en faire le tour. Et lorsque vous aurez découvert une première fois les mini-jeux présents, vous n'aurez pas envie d'y retourner. La musique s'avère plutôt efficace et les doublages français sont assez convaincants.