Une trame réussie ?

Après s'être pris 9 balles dans la peau et avoir été laissé comme un chien, 50 Cent a défié la mort elle même pour faire payer à ses ennemis le prix de la vengeance. Avec ses soldats du G-Unit à ses côtés, 50 Cent s'en prend aux gangs les plus puissants et aux plus impitoyables des syndicats du crime, dévoilant au passage une conspiration aux ramifications internationales.

Un scénario qui nous met tout de suite dans le vif du sujet et qui entraîne dans le milieu de la drogue à New York. 50 Cent va parcourir les rues et faire le ménage dans un jeu d'action plutôt violent. Ecrit par Terry Winter, producteur executif des Sopranos, et déjà auteur du film qui vient de sortir en salle, Bulletproof a également bénéficié du concours de 50 Cent pour concevoir le gameplay et bien sur prêter sa voix à son clone virtuel.

Les memes écueils

A l'écran, 50 Cent n'est pourtant pas très brillant. Une réalisation technique fort moyenne, des graphismes peu détaillés, des environnements vides, on a connu mieux.  Les développeurs avaient pourtant fait des efforts pour ne pas nous proposer un portage de la version PS2, mais un jeu d'action en vue de haut spécialement pour le support.

 La jouabilité se veut correcte sans toutefois être particulièrement transcendante et l'IA supposée intelligente reste assez simpliste. On a l'habitude me direz-vous .. Le point fort du jeu pourrait etre l'ambiance musicale. Evidemment si ce n'est pas votre tasse de thé ....

High Voltage a repris les éléments du jeu pour consoles de salon et a essayé de rendre le jeu vivant en intégrant quelques éléments du monde des malfrats (marchands d'armes, prêteurs sur gages, pirates informatiques, indics, médécins douteux, etc ...). Pourtant on a connu plus attractif et les temps de chargements sont très (trop ?) présents. La durée de vie est de plus encore plus réduite que sur PS2 et propose toujours un gameplay très bourrin et qui devient rapidement répétitif. A noter que le jeu est entièrement en Anglais (textes et voix).