Zombi Plate-forme : PlayStation 4 Date de sortie : 18 Août 2015 Editeur : Développeur : Genre : FPS Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0076/10 Près de trois ans après la mouture originale, ZombiU est adapté sur les consoles nouvelle génération. Un univers impitoyable.
Développé par Ubisoft, ZombiU était un projet très différent lorsqu'il fut présenté à l'E3 2011. Encore nommé Killer Freaks from Outer Space, il s'agissait d'un FPS inspiré des Lapins Crétins et mettant en scène des créatures de l'espace, les Freaks, venus sur Terre pour dévorer la race humaine. Le titre a par la suite beaucoup évolué, et l'aspect horrifique a été nettement renforcé. Adapté à présent sur PS4 et Xbox One, Zombi nous propulse dans une ville de Londres que ne renierait pas la série The Walking Dead. En effet, la capitale anglaise a été touchée par une épidémie qui a transformé la population en zombies. Un tel évènement avait été décrit par une prophétie de John Dee il y a près de quatre cents ans. Vous êtes l'un des rares survivants et le manque de munitions oblige à agir avec prudence dans cet environnement pour le moins hostile. Une fois repéré par un ennemi, il sera vital de l'éliminer avant qu'il n'ameute ses congénères. La vie de votre personnage ne tient qu'à un fil, toutefois il est impossible de provoquer une fin de partie anticipée dans ZombiU. En effet, quand un rescapé agonise, vous prenez alors le contrôle d'un autre survivant, mais sans votre sac à dos (contenant armes et items). Il faudra dès lors retourner sur les lieux du crime récupérer votre précieux équipement, mais surtout éliminer votre précédent personnage qui sera lui même devenu un infecté. Sur Wii U, le titre avait été conçu pour exploiter le GamePad de la console, avec des phases immersives demandant de scruter parallèlement les deux écrans. Sur PS4 et Xbox One, le gameplay est forcément beaucoup moins immersif, car toute l'action se fait directement sur la télévision, et le jeu perd une partie de son charme. Il faut toutefois noter que le jeu n'entre jamais en pause, et qu'il faudra donc surveiller ses arrières en permanence. .Les armes étant assez peu nombreuses (même si deux nouvelles font leur apparition dans cette édition), il conviendra d'être prudent, tant certains passages sont glauques et jonchés d'ennemis. La jouabilité s'avère assez classique. Le stick analogique gauche sert à se déplacer tandis que celui de droit permet de regarder dans son environnement. La gâchette L2 est utilisée pour viser (ou à préparer un coup de batte), alors que R2 est requis pour tirer ou frapper l'ennemi. Une réalisation à la hauteur ?Déjà perfectible sur Wii U, la réalisation technique n'a que peu évolué depuis la mouture d'origine. Le rendu manque singulièrement de finesse, et le brouillard est même assez grossier pour une production actuelle. Les quartiers de Londres sont cependant plutôt fidèles à la réalité, les effets lumineux bien gérés et le titre est un authentique survival horror à l'ancienne, sans assistance ni barre de vie qui se recharge automatiquement. Forcément, les mécanismes ne plairont pas à tout le monde, surtout que l'animation manque également d'énergie dans cette version PS4, les mêmes ralentissements que la mouture Wii U étant présent. La prise en main est très bonne, même si le rythme de jeu assez lent ne plaira sans doute pas à ceux qui ont la gâchette facile. La durée de vie promet une bonne dizaine d'heures de jeux, davantage si vous fouillez partout sur la carte ou si vous avez du mal face aux zombies. En revanche, le multijoueurs a disparu. Survival oblige, la bande son est assez discrète au profit de bruitages inquiétants et renforçant très nettement l'ambiance. VERDICT-Zombi présente une véritable ambiance et une campagne relativement efficace. Cependant, le portage sur PS4 et Xbox One a retiré ce qui faisait l'essence du jeu : Le GamePad. Sans les deux écrans, le titre prend parfois des airs de shooter générique, sans compter que la réalisation technique n'a pas vraiment évolué depuis la mouture originale et le multijoueurs a de plus disparu. |