Sid Meier's Civilization : Beyond Earth Plate-forme : PC Date de sortie : 24 Octobre 2014 Editeur : Développeur : Genre : Stratégie Multijoueur : Oui Jouable via Internet : Oui Test par Nic0078/10 Civilization change littéralement d'ambiance dans sa nouvelle aventure. Rappel des faits précédents.Le concept de Civilization reste dans les grandes lignes le même que dans les précédents épisodes. Vous avez donc pour mission de développer une civilisation et d’exercer graduellement de plus en plus d’influence sur l’ensemble du monde. Tout comme dans Civilization V, il existe plusieurs façons de « gagner ». La plus évidente est probablement la manière militaire, qui utilise essentiellement la force brute et la bonne vieille panoplie du petit soldat. À côté de cela, vous pouvez également opter pour la filière économique, ou tout simplement vous laisser guider par les quêtes scénarisées. Le gameplay de Civilization laisse au joueur la liberté de changer de stratégie à tout moment. Dans certains cas, c’est même la seule façon de battre l’intelligence artificielle. Et comme la technologie évolue constamment, il est parfois nécessaire d’explorer d’autres pistes pour mener à bien le jeu. Mieux vaut être flexible et inventif que de tout miser sur un seul et même cheval, sans s’écarter de sa ligne de conduite. Car dans Civilization : Beyond Earth, l'intrigue ne débute pas dans des temps anciens. La Terre étant devenue inhabitable, la population a fuit la planète bleue pour embarquer dans des vaisseaux à destination d'un autre système stellaire. Les factions sont malgré tout toujours autant divisées. Votre première tâche sera d'ailleurs de choisir votre identité culturelle, nommer un dirigeant, puis intégrant une expédition en assemblant un vaisseau spatial, en choisissant sa contenance et ses colons, à travers une série de choix qui détermineront les conditions de départ sur la nouvelle planète. Beyond Earth ne permettant de voir défiler l'histoire de l'humanité à travers les siècles, le système de recherche a été considérablement modifié. L'arbre technologique est organisé autour de trois thèmes, chacun avec des conditions de victoire distinctes. Des quêtes viendront ponctuer la progression, et les choix effectués impacteront forcement le développement de votre monde, trois nouvelles variables étant à surveiller, la Pureté, l'Harmonie et la Suprématie. Au gré de la progression, vous découvrirez également un système de vertus dans lequel il faudra répartir des points accordant des bonus : Puissance, Prospérité, Savoir et Industrie. Bien évidemment, votre nouveau cadre de jeu, comporte des ressources entièrement nouvelles, mais aussi des formes de vie souvent hostiles, ce qui compliquera quelque peu la marche à suivre. A terme vous pourrez développer de nouvelles facultés, lancer une politique de grands travaux, établir des routes commerciales (qui devront être sécurisées pour éviter les bandits). La technologie est quant à elle utile pour construire des satellites qui fourniront des informations stratégies intéressantes, mais aussi repousser les miasmes toxiques, ou encore lancer une importante attaque. Les extraterrestres sont en effet puissants. Enfin, la diplomatie demeure dans la lignée de Civilization V avec ses forces et faiblesses. Une réalisation en progression.
Les graphismes ont été remaniés pour cette nouvelle version de Civilization. Le rendu est très plaisant, les personnages sont reproduits dans un style graphique original, et le monde extraterrestre constitue un terrain de jeu pour le moins original. Là n'est toutefois pas le plus important, car ce qui fait l’intérêt de Civilization, ce n’est pas le réalisme des graphismes, mais bien la profondeur du gameplay dans lequel le joueur est aspiré. Les combats, dont la carte rappelle les traditionnels wargames, offre une approche encore plus stratégique. L'intelligence artificielle rencontre toutefois quelques étrangetés, qui rend la progression parfois délicate. Les cartes du monde consultables et la ligne du temps uniformisée assurent des sessions de jeu dynamiques et une action constante. Le jeu comprend également des options multijoueurs, où un maximum de seize concurrents peuvent s’affronter par équipes, soit un contre un soit au sein d’un groupe de plusieurs joueurs dans lequel chacun joue pour son propre compte. Le chat vocal a été intégré et les musiques sont tout bonnement magnifiques. VERDICT-Une nouvelle déclinaison de Civilization très réussie et qui devrait faire le bonheur des fans de stratégie. On appréciera particulièrement le gameplay toujours aussi profond du jeu de Firaxis, et les nouveautés en matière de background et de système de recherche. |