Kinect Sports Rivals Plate-forme : Xbox One Date de sortie : 05 Septembre 2014 Editeur : Développeur : Genre : Sport Multijoueur : Oui Jouable via Internet : Oui Test par Nic0076.5/10 Kinect Sports accueille une première édition sur Xbox One. Un Kinect Sports repensé ?
Développé par Rare, Kinect Sports Rivals est une compilation regroupant six sports, nécessitant l'usage de la caméra Kinect 2, à savoir le jet-ski, le tennis, le bowling, l'escalade, le football et enfin le tir. Après avoir créé votre avatar virtuel, vous arrivez sur une île paradisiaque où se prépare un championnat multi-épreuves. Trois équipes vous font face, le clan des loups (adeptes de l'escalade et du bowling), la légion Aigles (spécialistes en tennis, football et jet-ski), et enfin le réseau vipère (dingue du tir). La campagne s'avère donc scénarisée, un choix assez étonnant pour ce genre de titre, surtout que la localisation française n'est pas une grande réussite. Non seulement la synchronisation labiale n'est pas du tout en phase avec les dialogues, mais en plus le doublage s'avère plutôt risible. Comme c'est souvent le cas sur consoles, la qualité des épreuves varie d'un jeu à l'autre. Mais globalement, Kinect Sports Rivals choisit de mettre de côté le réalisme au profit d'une approche plus arcade, plus casual diront certains. Le jet-ski, souvent mis en avant dans les vidéos de l'éditeur, fait plaisir à voir avec une interface simple à prendre en main et des courses fort animées. Le bowling, grand classique depuis Wii Sports, se montre assez sympathique à jouer et offre des commandes très précises. Pour lancer la boule, il vous suffira de mimer le geste, tout en ajustant sa position en surveillant les indications lumineuses au sol. Le tir demeure très conventionnel, et se résume à pointer du doigt des ronds qu'il faudra cibler. Le tennis se montre beaucoup plus plaisant, même si on peut être surpris d'effectuer des grands services dans le vide. Les gestes s'avèrent d'une grande fluidité et on appréciera des effets assez réussis. Le football propose des parties à trois contre trois et il suffit de suivre les flèches pour savoir où envoyer la balle. Si vous incarnez le gardien, il faudra au contraire se servir de son corps pour bloquer le ballon. Enfin, l'escalade demande de la précision et de lever les bras en direction d'une prise praticable puis de serrer les poings pour s'y cramponner. Il est possible d'obtenir un boost en sautant sur place cela étant. La reconnaissance vocale est assez correcte, mais pas non plus forcément enthousiasmante, le titre ayant parfois du mal à reconnaître certaines sonorités. Décidément. Une réalisation colorée.
Côté graphisme, Kinect Sports Rivals offre un graphisme assez coloré, et plutôt bon esprit, même si l'environnement global n'a aucune inspiration, et évoque parfois un Wii Sports en HD. Les temps de chargements sont par ailleurs extrêmement longs (presque une minute d'attente avant chaque activité !). La jouabilité est globalement correcte, bien que le jeu manque parfois de profondeur. L'ambiance sonore est une bonne surprise. Le public réagit à vos résultats, les musiques sont assez rythmées, et les bruitages sont assez crédibles. La durée de vie est cette fois assez correcte, étant donné la présence d'un panel d'épreuves plus large que précédemment, et surtout la gestion d'un niveau de compétence. Votre profil évoluera durant la partie, avec son lot d'expérience, d'accessoires à acheter (ou de power-up), ou encore de fans à séduire. Tout le contenu débloqué sera affiché sur le Kinect Rivals Hub, le quartier général des classements et des défis. Notons enfin que le jeu est jouable à deux en écran splitté sur une même console, ou encore à quatre en ligne sur le Xbox Live. Cependant, aucun mode Tournoi digne de son nom n'a été intégré et le mode online est également assez avare en contenu. VERDICT-Bien seul dans sa catégorie sur Xbox One, Kinect Sports Rivals est une compilation sympathique et qui propose des contrôles généralement précis, mais qui manque également de profondeur pour exercer un grand intérêt sur la durée, surtout que les options en ligne auraient mérité davantage de soin tout comme la localisation française. |