Silent Hunter  5 : Battle of the Atlantic vous propose de diriger les U-Boat Allemands, des sous-marins, dans des batailles prenant place durant la Seconde Guerre mondiale. Tout l'intérieur de l'U-Boat a été modélisé, et vous pouvez y déplacer librement. En gagnant en grade et en expérience, le joueur développe de nouvelles ressources stratégiques qui permettent de détecter plus rapidement les sous-marins rivaux et venir à bout des forces ennemies supérieures. Basé sur des faits réels, l’équipage est doté de compétences particulières qui peuvent changer le destin d’une bataille,  sauver un navire ou ajouter une nouvelle couleur historique au jeu. Globalement, l'intelligence artificielle s'avère très correcte et l'immersion assurée avec des doublages allemands crédibles. Outre une refonte technique, le principal changement de Silent Hunter 5 vient de son interface, beaucoup plus simple que dans les précédents. Une façon d'ouvrir le jeu à un autre public ? Certainement, surtout qu'il est possible de verrouiller facilement une cible. Mais la mise en scène s'avère pour sa part beaucoup plus confuse. Certes, un briefing introduit les missions, mais on ne sait jamais réellement ce que l'on doit faire. Autant dire que les néophytes risquent de déserter rapidement le front.

Graphiquement parlant, Silent Hunter 5 s'en sort relativement bien. La modélisation des bâtiments est très réussie, le rendu de l'eau est sans faille, les effets spéciaux sont très réalistes, seul l'équipage dénote (un peu trop mono-expressif) . La jouabilité apparaît assez bonne dans l'ensemble, même si certaines opérations demeurent très complexes à effectuer. Le jeu offre une bonne durée de vie en solo et le multijoueur en ligne ne dépareille pas non plus. Cependant, le titre d'Ubi Soft comporte le nouveau procédé anti-piratage (déjà présent dans Assassin's Creed II) et impose de jouer avec une connexion Internet active. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il crée des bugs gênants.