Prinny : Can I Really Be the Hero ? Plate-forme : PlayStation Portable Date de sortie : 26 Juin 2009 Editeur : Développeur : Genre : Plate-forme Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0077.5/10 L'étonnant Prinny débarque enfin sur PSP en Europe. Signé Nippon Ichi, Prinny est en réalité un titre dérivé de la série Disgaea, mettant en scène un pingouin bleu volant que l'on a l'habitude de voir dans les jeux de rôles tactiques. Pour une fois localisé en français (au niveau des textes écrans), Prinny est un titre qui se présente comme les jeux des années 1980/1990, avec une réalisation 2D et une difficulté épouvantable. Si l'on débute la partie avec 1000 vies (3000 en mode facile), ce n'est pas pour rien tant le jeu se montre exigeant. Au moindre contact avec un ennemi, Prinny explose, ce qui n'est pas toujours évident. Et comme dans un Ghouls'n Ghosts, le personne peut effectuer plusieurs sauts d'affilée, sauf qu'ici le résultat est assez aléatoire et on risque de provoquer un game over anticipé en cas de mauvaise réception. Fort heureusement, le personnage n'est pas non plus totalement inoffensif, et peut combattre en utilisant son épée, en lançant des couteaux, en fonçant dans le tas, ou bien encore en sautant sur la tête des ennemis pour faire une attaque rodéo que ne renierait pas Mario. Le scénario est lui aussi très étrange : Les Prinnies sont en réalité des personnages autrefois humains (des criminels trépassés) mais pour expier leurs fautes, ils ont été condamnés à servir les démons. Notre Prinny est lui le larbin d'Etna (déjà croisée dans Disgaea également), et sa mission est de collecter tous les ingrédients d'un dessert, dans un délai de 10 heures (temps réel), faute de quoi elle détruira tous les Prinnies. Autant dire que Prinny est un jeu pour les joueurs spécialisés et non le grand public. Ne vous laissez pas séduire pas la jaquette du jeu, évoquant un titre mignon et sucré, il n'en sera rien. Les autres découvriront un titre à l'ancienne bien rodé, et qui occupera les longues journées d'Eté. Si Prinny ne propose que six niveaux d'emblée (accessible dans n'importe quel ordre), on en débloquera quatre autres une fois les six premières étapes franchies. En outre, chaque mission peut être rejouée de plusieurs façons. Il est d'ailleurs à noter qu'il faudra surveiller l'évolution du temps dans le jeu. Lorsqu'il fait grand jour, le titre est plus facile, et des passerellles supplémentaires permettront de contourner certains obstacles. Le soir, toutes les aides disparaitront, tandis que la nuit, les ténèbres se déchaineront et les ennemis s'en donneront à coeur joie sur vous. Plein d'humour, Prinny bénéficie d'une belle réalisation et de couleurs chatoyantes. Le graphisme est assez détaillé, les environnements sont variés, seule l'animation manque parfois de constance, la faute à des doubles sauts peu évidents. Globalement, la jouabilité demeure pourtant simple d'accès. Côté son, les musiques d'ambiances sont nerveuses et contribuent à aiguiser l'attention du joueur. Ce qui n'est pas un mal tant la difficulté vous en fera baver. VERDICT-Prinny est un jeu de plate-forme exigeant, mais aussi très amusant. Sa grande difficulté en fera un challenge de choix pour les fans du genre, les autres risquent d'être vite découragé. |