Burden Plate-forme : Blu-Ray Date de sortie : 27 Novembre 2020 Réalisé par Andrew Heckler. Malgré le mouvement des droits de l'homme, dans la ville de Laurens, en Caroline du Sud, le temps semble s'être arrêté pendant toutes ces années. La ségrégation raciale est toujours à l'ordre du jour ici, du moins pour une partie de la population. Un groupe de jeunes rednecks fait des petits boulots et travaille dur pour préparer une boutique à temps pour l'inauguration. Quand ils réussissent, ils font la fête avec un barbecue et un feu de camp ; les chiens aboient joyeusement et les enfants barbotent dans une aire de chargement de camions qui a été transformée en piscine. Une scène d'ouverture paisible, mais les apparences sont trompeuses : la boutique sert de musée et de magasin de marchandises du KKK, et le jeune Mike Burden (Garrett Hedlund) est autorisé par le grand chef Tom Griffin (Tom Wilkinson) à tenir la tente. Un jour, Mike a été retiré des rues par Griffin alors qu'il était un orphelin et pris sous son aile : un garçon vulnérable d'origine simple qu'il a volontairement endoctriné avec son idéologie raciste. Il n'en sait pas plus et voit en son compatriote noir un bouc émissaire facile pour exprimer ses propres frustrations concernant son faible taux d'alphabétisation, sa pauvreté et son existence sans espoir. Mais il apprend à connaître la mère célibataire Judy (Andrea Riseborough), il tombe immédiatement amoureux de la femme qui se dit "racaille blanche", mais au moins ne reporte pas son insatisfaction sur quelqu'un d'autre. Elle ne devrait pas avoir de rapport avec le racisme ; le meilleur ami de son fils est un garçon noir et elle s'occupe elle-même de ses parents (Usher Raymond et Tia Hendricks, vedettes du R'nB). Elle a également un profond respect pour le pasteur David Kennedy (Forest Whitaker), qui - dans la lignée du Dr Martin Luther King Jr. - avec une résistance non violente tente de faire fermer le musée KKK de sa ville parce que la haine y est prêchée. Lorsque Judy cesse d'affronter les "parents" racistes de Mike, elle le force à faire un choix : s'il veut avoir une relation avec elle et son fils, il doit rompre avec le Klan. Mike choisit l'amour, mais il perd plus avec lui que ses vieux amis : Griffin et ses associés décident de lui rendre impossible la construction d'une nouvelle vie, et Mike et Judy ne voient pas d'autre choix que de frapper à la porte du révérend Kennedy pour s'abriter. Mais logiquement, tout le monde n'est pas prêt à accueillir un raciste violent. VERDICT-Burden devient, surtout dans la seconde moitié, moralisateur et prêcheur, puis lâche toute subtilité. Mais le message que Heckler veut faire passer est un message de pardon et d'espoir et, bien sûr, on ne peut pas s'y opposer. Le réalisateur ne sait pas comment cacher le fait que c'est son premier film, mais heureusement, il peut compter sur un casting convaincant qui maintient son film fondamentalement sympathique. |