Sur Phobos, la lune la plus sombre de Mars, les scientifiques découvrent un ancien portail qui vous permettent de vous téléporter n'importe où dans l'univers. Leur découverte - considérée comme la plus grande découverte de tous les temps - se révèle être une porte vers l'Enfer par laquelle les âmes démoniaques viennent semer la mort et la destruction. Le dernier espoir de l'humanité repose désormais sur le lieutenant Joan Dark et son unité d'élite Marines. Peuvent-ils empêcher les bêtes infernales suceuses de sang de plonger notre planète dans un enfer littéral ?

Nouvelle adaptation de la franchise vidéoludique Doom, après un premier métrage très moyen, et ce malgré sa distribution sympathique (The Rock, Karl Urban, Rosamund Pike)... et ici, c'est encore pire. Nettement, même, puisqu'on se trouve ici devant un DTV bas budget, tourné dans les pays de l'Est, avec une distribution insipide, une écriture médiocre, des costumes fauchés, et des monstres au compte-goutte (si l'on omet les deux dernières minutes, il n'y a que de pauvres humains vaguement zombifiés, et un seul vrai monstre dans ce film, toujours le même cascadeur en costume qui se fait tuer et ressurgit un peu plus tard...), tout ça dans un métrage de couloirs sombres et de fusillades génériques. Alors certes, il y a bien quelques moments ponctuellement intéressants (le clin d’œil à Wolfenstein, la brève visite finale dans la dimension démoniaque intégralement numérique), mais dans l'ensemble, entre son héroïne baptisée Joan Dark ("Jeanne d'Arc"), son BFG en plastique tenu n'importe comment, et l'inintérêt chronique de tout le script, c'est, dans l'ensemble, vraiment oubliable.