Le professeur Robert Langdon se réveille, amnésique, dans un hôpital de Florence. Après qu'une policière débarque dans sa chambre en tentant de l'assassiner, le Dr Sienna Brooks le prend sous son aile. Tous deux vont découvrir qu'un scientifique du nom de Bertrand Zobrist a conçu une arme bactériologique afin d'éliminer plus de la moitié de la population mondiale pour, croit-il, empêcher une surpopulation qui mènerait à l'anéantissement de l'espèce humaine. Il leur faudra sillonner l'Europe dans une course contre la montre pour déjouer un complot à l'échelle mondiale et empêcher le déchaînement de l'Enfer...

L'intrigue repose sur un virus qu'un déséquilibré veut répandre pour contrer la surpopulation. Et là, on a tout dit. On dirait un James Bond sans la violence, sans les courses d'auto et sans les femmes faciles. Il y a certes de belles images, des monuments historiques célèbres, mais on nous les montre trop rapidement pour qu'on puisse les apprécier vraiment. Quand à l'Enfer de Dante, à part une image, on n'en apprend rien. Ce n'est qu'un prétexte pour masquer le vide culturel de cette 3e œuvre de Dan Brown qui se passe, cette fois-ci, de l'histoire. Néanmoins, Inferno affiche déjà plus de rythme que son prédécesseur et pose le professeur en être qui doit lutter contre lui-même, du moins partiellement. Tom Hanks est égal à lui-même mais ne réinvente rien ici. Le personnage ne demande pas une composition soignée et complexe, mais l'acteur demeure efficace.