Psycho-Pass : Mandatory Happiness Plate-forme : PlayStation 4 Date de sortie : 16 Septembre 2016 Editeur : Développeur : Genre : Aventure Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Redaction7/10 Le visual novel Psycho-Pass : Mandatory Happiness arrive enfin en Europe. Il était une foisPsycho-Pass : Mandatory Happiness est un visual novel de science fiction qui raconte une histoire parallèle à celle de l'animé en mettant en scène deux nouveaux personnages que l'on va pouvoir incarner à tour de rôle. Dans un futur proche, les progrès technologiques permettent de quantifier et de profiler l'état mental et les dispositions au crime de tout un chacun. Toutes les émotions et pensées sont documentées et gérées par le système Sibylle. Ce système informatique évalue la vie et l'esprit de chaque individu et consigne son jugement dans un dossier : le Psycho-Pass. Fondé sur deux éléments principaux, le Psycho-Pass est l'œil omniscient de la justice. Le premier de ces éléments est la Teinte, une représentation visuelle du niveau de stress d'une personne, l'autre est le Coefficient de criminalité, une valeur numérique qui reflète les tendances criminelles de quelqu'un. C'est cette valeur qui détermine si un individu doit être soumis au contrôle des agents du Bureau de la Sécurité Publique. Les agents sont divisés en deux groupes : les Exécuteurs, chargés des investigations et de l'arrestation des criminels, et les Inspecteurs, qui ont pour rôle d'encadrer les Exécuteurs. Cet épisode s'articule sur les deux nouveaux agents de la Division 1 de la brigade criminelle : Nadeshiko Kugatachi, un Inspecteur calme et sérieux dont tous les souvenirs ont été effacés, et Takuma Tsurugi, un Exécuteur bouillonnant qui recherche une amie d'enfance disparue. Une fois n'est pas coutume, après Steins;Gate créé sur Xbox 360 et jamais sorti en Europe, Psycho-Pass : Mandatory Happiness est un jeu paru à la base sur Xbox One en 2015 au Japon et qui n'est finalement pas publié sur le Vieux Continent sur la console de Microsoft. Au vu de la base installée dans les deux territoires, cherchez l'erreur ... Bref le scénario nous propulse en 2112 à Tokyo. De sombres événements affectent la capitale nippone, quelqu'un ou quelque chose tente de rendre la population la plus heureuse possible, mais cela à un coup. Chaque agent dispose d'une arme appelée le Dominator, destinée à tirer uniquement sur les personnes ayant un coefficient de criminalité plus élevé que la normale. Au fil des événements, vous devez choisir la meilleure option pour chaque situation, sachant qu'une dizaine d'épilogues différents est possible. Une réalisation agréable.Psycho-Pass : Happiness Mandatory affiche de beaux décors et un character design fidèle à l'animé. La partie graphique s'avère assez plaisante, mais il faut rappeler qu'il s'agit d'un visuel novel, et que la plupart du temps, des images fixes s'enchaînent sans possibilité d'interagir avec elles. Les longs dialogues peuvent être zappés ou bien répéter c'est selon) et le jeu vous propose quelques fois des conseils. En fonction des choix qui sont faits, les Teintes peuvent se détériorer au-delà de tout espoir de récupération, des affaires peuvent rester irrésolues, ce qui provoquera une fin de partie précipitée. Hélas, il y a très peu d'action dans l'aventure, et les développeurs ont tenté de multiplier les twists pour ne pas lasser trop rapidement les plus impatients. La bande son est également mise à contribution pour faire monter la tension ou pour exprimer son empathie avec un personnage. Le doublages japonais est très efficace, et la durée de vie occupera une bonne douzaine d'heures, sachant qu'il est possible de sauvegarder sa partie à n'importe quel moment (heureusement). PS4 oblige, il est bien permis de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play. VERDICT-Psycho-Pass : Mandatory Happiness apparaît comme un bon titre et devrait séduire les amateurs de la série japonaise ainsi que les fans de visuel novel. En revanche, le gameplay est beaucoup moins maîtrisé que dans Steins;Gate (des mêmes développeurs) et l'on se retrouve souvent davantage témoin de l'enquête que véritablement participant. Il y a assez peu de choix à faire, et aucune phase d'action proprement dite. |