Nights of Azure 2 : Bride of the New Moon Plate-forme : PlayStation 4 Date de sortie : 27 Octobre 2017 Editeur : Développeur : Genre : RPG Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Redaction6.5/10 Nights of Azure 2: Bride of the New Moon se déroule dans une ville Européenne fictive infestée de démons, vers la fin du 19ème siècle. Une suite ? Pas vraiment.Sorti au Japon sous le titre Yoru no Nai Kuni 2 : Shingetsu no Hanayome (le pays sans nuit 2 : La jeune mariée de la nouvelle lune), Nights of Azure 2 : Bride of the New Moon se présente comme un RPG mêlé à du beat'em all, un concept très éloigné de la zone de confort du studio Gust. Même si le jeu ne voit le jour que sur PlayStation 4 et Switch en Europe, il faut savoir que les japonais ont également eut droit à une version PS Vita de ce titre, ce qui augure une évolution technique très limitée (et elle l'est) pour ce volume. L'intrigue se déroule cette fois à Eurulm, une ville Européenne fictive infestée de démons, vers la fin du 19ème siècle. Vous incarnez une guerrière appelée Aluche et ses deux amies d’enfance, Liliana, une prêtresse au grand cœur, et Ruhenheid, une guerrière sainte de l'ordre de Lourdes. Alors qu'elle veillait sur Liliana, Alushe est prise en embuscade et assassinée. Mais celle-ci s'éveille alors en tant que mi-démon artificiel, entre les mains de New Curia, une organisation religieuse au passé sombre. Accompagnée d'alliés improbables avec leur propre histoire et leurs propres desseins, Alushe est mue par le désir de sauver Liliana. Elle trouve alors la force de repousser les ténèbres qui enveloppent le monde et la motivation pour lever le voile autour de la mystérieuse Night Queen (la Reine de la Lune remplaçant le Nightlord du précédent opus). Vous incarnez donc Aluche, une chevalière redoutable qui a pour mission de débarrasser le pays des démons, mais elle découvrira rapidement que la solution pour régler ces problèmes est loin d'être aussi simple que de vaincre ses ennemis au combat. Au cours de son périple, la jeune femme rencontrera des compagnons appelés "Lilies", dont le rôle sera déterminant au combat grâce à l'utilisation d'attaques combinées. A mesure que leurs liens se renforcent de nouvelles capacités et évènements font leur apparition. A l'instar d'Arnice dans le premier épisode, Alushe devra boire du sang pour rester en vie et surtout renforcer ses compétences. Manette en main, Nights of Azure 2 se révèle très proche de son prédécesseur. Vous dirigez Alushe la nuit dans différents quartiers d'Eurulm, et devrez accomplir une série d'objectifs assez simples pour faire avancer l'histoire. Dès que le jour se lève, seulement un quart d'heure plus tard, l'héroïne rejoint son hôtel qui fait office de quartier général. C'est là que vous pourrez sauvegarder la partie, acheter des items et bien sur accepter des nouvelles quêtes. Le gameplay évoque davantage un Dynasty Warriors qu'un Dark Souls, c'est un fait, et outre les armes dont dispose l'héroïne, vous pourrez invoquer les Servans pour l'aider durant les batailles. Ces derniers attaquent automatiquement l'adversaire, mais il est toutefois possible de leur attribuer des ordres. On comptera également deux nouveaux types de Servan, le Striker se transforme en arme pour une courte durée afin d'infliger plus de dommages au cours de vos attaques, tandis que le Tricker permet de déclencher des actions spéciales, comme la faculté de planer au-dessus du vide.. A mesure que les coups pleuvent, une jauge se remplit à l'écran, permettant de transformer Aluche en terrifiant démon. Une réalisation à la hauteur ?Techniquement parlant, Nights of Azure 2 affiche un graphisme correct mais le monde manque parfois d'un peu de vie, et surtout les environnements sont assez pauvres en textures. La réalisation est à peine supérieure à un jeu PS3, tout juste notera t-on un meilleur contraste et une définition affinée. Bien évidemment, l'aspect fan service demeure au cœur du concept, avec des personnages féminins peu vêtues et des situations ambigües très fréquentes. La progression demeure très linéaire et l'approche grand public est pleinement privilégiée. En effet, non seulement la prise en main demeure fort simple, mais l'aspect RPG a lui aussi été simplifié. Si les Servans montent en niveau grâce à l’expérience acquise en battant les monstres, Aluche progresse quant à elle grâce à la quantité de sang bleu récolté. Une fois un pallier atteint, vous débloquerez de nouvelles capacités qui pourront être enseignés en dépensant des points de compétence. Ces points se gagneront lors des missions journalières, et petit à petit, Aluche pourra passer davantage de temps dehors (un compteur apparaît en effet à l'écran). L'équipement récolté octroie également des bonus à l'héroïne. PS4 oblige, il est bien sur possible de jouer sur PS Vita via la fonctionnalité Remote Play, alors que la compatibilité PS4 Pro n'apporte strictement rien. Côté musique, la bande son s'avère assez soignée et plutôt variée. A noter que les textes écrans sont intégralement dans la langue de Shakespeare, ce qui n'aide pas à la compréhension (les doublages sont restés en japonais pour leur part). La campagne occupera une quinzaine d'heures seulement, mais sachez que plusieurs épilogues sont disponibles et qu'un New Game+ sera débloqué une fois la partie terminée une première fois.. Signé Keisuke Kikuchi (Project Zero, Deception IV), Nights of Azure 2 est indéniablement une production sympathique mais le manque d'évolutions par rapport au premier opus et la présence de défauts récurrents nuisent clairement à la qualité de l'ensemble. VERDICT-Nights of Azure 2 s'avère finalement extrêmement proche de son prédécesseur. L'intrigue évolue dans un univers sombre où la principale toile de fond demeure la relation sentimentale trouble entre Aluche et Liliana. Le gameplay se révèle très simple d'accès et la filiation avec la série Dynasty Warriors se fait particulièrement sentir. On aurait toutefois aimé que la réalisation technique progresse depuis le premier volet et que l'histoire se révèle moins prévisible. En l'état, Nights of Azure 2 fait clairement du surplace ... |