Une terrible épidémie se propage dans le Midwest américain. Les gens affectés se transforment peu à peu en zombies, et ils doivent être abattus ou placés en quarantaine. Lorsque Maggie (Abigail Breslin), 16 ans, apprend qu'elle a été contaminée, elle s'enfuit. Mais son père, Wade Vogel (Arnold Schwarzenegger), est déterminé à la retrouver et à la protéger coûte que coûte. Il décide de la ramener à la maison auprès de son épouse et de ses deux autres enfants, et de prendre soin d'elle jusqu'à la fin, même si elle risque de se transformer à tout moment.

Maggie n'est pas vraiment un film d'horreur, mais plutôt un drame d'épouvante, où l'on suit les derniers jours d'une jeune fille contaminée, protégée par son père. Non seulement, la maladie s'avère contagieuse et absolument incurable. A chaque nouveau symptôme annoncé, Maggie évolue et la tension s'accroit d'un cran, à tel point que l'on craint que Wave passe de protecteur à victime de sa fille. Cela étant, le film n'est pas si violent qu'escompté, et le sang est noir et non pas rouge. La grande surprise du long métrage est surtout la prestation d'Arnold Schwarzenegger, étonnamment sobre, et très loin de son registre habituelle. On se retrouve à l'opposé des poncifs du cinéma d'horreur, Maggie est une relecture intelligente et tranquille des codes du genre, offrant une réalisation très soignée, et de longs dialogues posés. Pas de bonus à constater sur le disque, si ce n'est un reportage sur les coulisses du tournage, et des interviews.