Badducks est une série en quatre tomes publiée au Japon aux éditions Futabasha. Frankenstein, une non-humaine (la dernière de son espèce) et un bébé se préparent pour un casse. Un début de blague improbable pour un trio tout aussi mal assorti ! Morgan Gray, orphelin condamné à éponger la dette de ses parents, est pris malgré lui dans l'engrenage d'un système néfaste, mêlant corruption et exploitation d'êtres humains. Dans son malheur apparaît une lumière d'espoir en la personne de Lisa. Esclave sexuelle au passé mystérieux, pour le compte d'un mafieux notoire. Devenus parents malgré eux lors d'un braquage décisif, ils cavalent vers un avenir plus serein ....

Après avoir retrouvé Oz, le vieil ami de Morgan, tous deux, avec Lisa, découvrent où se trouve Nguyen. Sa main maléfique s'approche pour capturer Lisa... Qu'adviendra-t-il de ce road movie policier où brillent la fierté et l'humanité des méchants ? Ce quatrième tome marque des retrouvailles avec de vieux amis et ennemis au festival. Une série de développements fait qu’il est difficile de rester déprimé suite à une trahison. A cause d'une rencontre, Morgan a été empoisonné et a failli mourir. Cependant, grâce à Lisa, sa patronne et ses collaborateurs, il a réussi à obtenir un antidote. Sa vie de clandestin a pris fin et il a été exempté. Même s'il devenait plus âgé et confiné dans un fauteuil roulant, il a continué à vivre sa propre vie. Son style n'a pas changé. Même s'il n'y avait pas beaucoup de mouvement dans les panneaux, les personnages et le drame bien écrits rendaient la lecture intéressante. Il existe de nombreux décors différents, et nous sommes satisfaits que l'auteure ait touvé comme cloturer sa première histoire. Nous avons l'impression d'avoir regardé un bon film. C'est le premier travail d'une femme au foyer qui n'a jamais dessiné de manga auparavant. C'est une fin solide mais émouvante. Ce fut une lecture légère et plutôt agréable. Chacun a fait de son mieux pour l'autre. Même s’ils ne font peut-être pas partie d’une vraie famille, c’était merveilleux de voir le lien fort qui les unissait tous les trois. Nous attendons avec impatience le prochain travail de Toryumon Takeda.