Réalisé par Edward Drake.
Le "Christmas Bomber" (Paul Johansson) fait régner la terreur dans la ville de New York. Lui et ses sbires vêtus comme des pères Noël s'attaquent à diverses institutions et provoquent un chaos anarchique. Actuellement incarcéré, le détective en disgrâce James Knight (Bruce Willis) a l'occasion de se racheter après que le poseur de bombe ait mené une évasion. Le capitaine de police Anna Shea (Miranda Edwards) libère Knight s'il accepte de poursuivre le poseur de bombe, et Knight repart donc en mission.
Rien dans le film ne repose sur la connaissance préalable de Rogue, puisqu'il est livré avec un récit assez autonome - et quelques flashbacks pour récapituler le premier film de toute façon. La question la plus pressante concerne l'acteur principal du film. Comme tous ceux qui lisent cette critique le savent probablement, Willis a été contraint de se retirer de la scène à l'été 2022 en raison d'une maladie qui affecte sa capacité à communiquer. Willis a réalisé un tas de projets avant cette date, puisque nous continuons à trouver de nouvelles sorties près de six mois plus tard - avec d'autres en cours. Le puits finira par se tarir, mais pas encore. D'autres films de Willis datant d'environ 2021-22 sont allés à l'extrême pour cacher le déclin des capacités de l'acteur. Redemption semblait offrir un plus grand défi car Knight semblait exister en tant que point central de l'histoire. Et c'est le cas, en théorie. Dans la pratique, cependant, Willis passe beaucoup plus de temps hors de l'écran que sur l'écran. Pour un film intitulé Detective Knight : Redemption, le détective Knight n'a pas grand-chose à faire. Le film tourne autour d'un mélange de fils semi-reliés qui laissent Knight en dehors de l'image la grande majorité du temps. Nous comprenons que cela soit nécessaire en raison du statut de Willis, mais l'absence régulière de Knight fait de Redemption une histoire bizarre. Un film sur un policier spécifique ne devrait-il pas impliquer ce dernier la plupart du temps ? Quoi qu'il en soit, cela ne fonctionne pas, et Willis semble terriblement faible pendant les rares moments qu'il passe à l'écran. Il lit son texte d'une manière détachée, sans l'étincelle qui le caractérise. Même si nous ignorons les faiblesses de Willis, Redemption n'est pas une réussite. Que ce soit en raison du besoin de cacher Willis ou simplement d'une mauvaise écriture et d'une mauvaise réalisation, ce film divague et manque de cohérence.
En fait, Redemption commence avec quelques promesses. L'ouverture nous rappelle des films comme Point Break et The Dark Knight, l'attaque d'une banque par des criminels masqués laissant présager une histoire passionnante. Après cela, cependant, Redemption descend rapidement dans la médiocrité. Il passe beaucoup trop de temps sur des histoires impliquant des personnages sans intérêt et trop peu sur l'intrigue principale. Encore une fois, on comprend que le film ne puisse pas consacrer beaucoup de temps à son rôle titre étant donné l'incapacité de Willis à fournir le niveau de compétence le plus basique en tant qu'acteur. Néanmoins, Redemption ne parvient pas à trouver des façons intéressantes de travailler autour de lui. Cela nous laisse avec un récit lent et confus qui ne peut pas remplir ses objectifs de base. Il s'agit d'un récit lâche et aléatoire qui ne parvient pas à tirer parti de l'histoire de base "un flic poursuit des voleurs". Cela fait de Redemption un thriller ennuyeux et sans excitation.
VERDICT
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Chaque nouveau film de Bruce Willis devient plus déprimant que le précédent, car ses limites cognitives semblent chaque fois plus évidentes. Détective Knight : Redemption poursuit cette triste trajectoire, en présentant un thriller d'action confus et mal fichu. Le Blu-ray offre une image et un son généralement positifs, ainsi que deux featurettes. Suite et fin de la trilogie avec "Detective Knight : Independance" ...