Réalisé par Daniel Stamm.
Dans une école catholique de Boston, des prêtres doivent apprendre le métier d'exorciste. Jusqu'à présent, les femmes n'étaient pas admises à la formation, mais Sœur Ann (Jacqueline Byers), 25 ans, réussit à convaincre son mentor, le Père Quinn (Colin Salmon), de ses capacités. Elle obtient ainsi l'accès aux cours et peut finalement participer à un rite au cours duquel un démon doit être chassé de Natalie (Posy Taylor), 10 ans. Ann crée un lien avec la fillette - et doit se rendre à l'évidence que son histoire personnelle est liée à cette affaire.
En 2010, le réalisateur Daniel Stamm, né à Hambourg, a livré avec le film en found footage "Le dernier exorcisme" une variante originale et captivante du célèbre sujet établi au cinéma par le classique d'horreur extrêmement influent de William Friedkin "L'exorciste" (1973). Aujourd'hui, dans "The Devil's Light", Stamm se consacre à nouveau à l'exorcisme des démons dans une contribution au genre plus conventionnelle, qui présente néanmoins quelques idées intéressantes. Ainsi, la protagoniste Ann, incarnée de manière convaincante par Jacqueline Byers, doit non seulement se défendre contre le mal, mais aussi combattre les structures patriarcales de l'Église catholique afin d'avoir la possibilité d'agir contre le danger démoniaque. A cela s'ajoute une histoire de fond qui relie Ann aux événements sinistres sur un plan personnel. Parfois, "The Devil's Light" semble un peu trop chargé. Les personnages secondaires n'ont pas tous l'espace nécessaire pour donner de la profondeur à l'ensemble. Nous aurions notamment aimé voir plus de Christian Navarro ("13 Reasons Why") dans le rôle de l'exorciste en herbe et de Virginia Madsen ("Candyman") dans celui du médecin. L'accent mis sur la recherche et sur l'empathie avec les victimes d'une possession est cependant un point très réussi de ce film. Les effets ne manquent pas non plus de faire leur effet. Outre les contorsions corporelles grotesques et l'horreur corporelle méchante ainsi que les jump-scares habituels, Stamm crée une atmosphère d'épouvante solide dans cette école inhabituelle et dans les catacombes qui en font partie.
VERDICT
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Un film d'horreur habilement mis en scène avec une héroïne empathique et des idées séduisantes.