Le monde dérivant est un royaume caché où toutes sortes de créatures fabuleuses ont trouvé refuge. Le nord de l'empire est urbanisé et paisible, mais le sud sauvage et primitif est de plus en plus occupé par une armée cruelle de trolls dirigée par la matriarche Mère K'nosser. C'est dans un temple dans la partie sud du royaume qu'un elfe espiègle au nom (difficile à prononcer) Dellric Twotter se lance dans l'histoire. C'est un voleur aguerri, envoyé par Mère K'nosser pour voler un précieux bijou magique. Mais la concurrence émerge sous la forme d'Ysabeau, une jeune femme sous le pouvoir d'une autre vieille mégère; une sorcière à quatre bras avec des traits d'arachnide. Envoyer Ysabeau dans le monde dérivant s'avère être une erreur de la vieille araignée, car la jeune femme parvient à échapper à son emprise et s'enfuit avec Dellric Twotter. Ensemble, ils courent vers l'aventure. Tous deux devront faire face à un danger mortel qui menace non seulement ce monde, mais aussi l'univers des Hommes. Le doigt de la sorcière est le dernier volet de la trilogie Driftwereld, série belge flamande initialement paru aux éditions Ultgeverij L.

Le monde dérivant est menacé par une sorcière. Un bas-elfe, une jeune humaine et le légendaire sorcier rouge sont les plus grands espoirs de salut et leur quête les amène à retourner sur Terre. Mais il est très incertain que la sorcière Shulam, qui continue de gagner en force en absorbant les pouvoirs magiques de ses adversaires, puisse être vaincue. La division et la lutte entre les différents peuples ne contribuent en rien au succès possible. De plus, le repaire de la sorcière n'a pas encore été trouvé. Avec de la magie, Ysabeau, Delric et le sorcier rouge finissent par trouver une piste et la terrible vérité : Shulam a besoin d'un corps et ce sera soit celui d'Ysabeau, soit celui de Robinette. Dans ce troisième album, les dernières questions qui se sont posées auparavant trouvent des réponses claires. Sans perdre de son élan, cette épopée fonce vers son paroxysme. Les nombreuses actions, mais aussi les nouveaux éléments qui apparaissent encore, garantissent que le lecteur averti est désormais éclairé sur tous les tenants et aboutissants. L'histoire est facile à lire et, avec les dessins, invite à la relecture. Presque tout le monde est d'accord sur les illustrations : un bonheur à regarder. Coloré, varié et attractif. Chaque dessin individuel est une œuvre d'art en soi. Non seulement les dessins, mais aussi la disposition très variée et parfois audacieuse des feuilles s'accorde parfaitement avec le décor fantaisiste et séduit énormément. Bien qu'il lui reste suffisamment d'ingrédients pour une suite à la fin, Broeders travaille actuellement sur un ouvrage unitaire que l'on pourrait traduire par "le souffle du diable".